Encore une fois, le spectacle L’antichambre a montré à quel point son modèle est dépassé.
Après la défaite frustrante du Canadien (4-2), où l’équipe ne s’est visiblement pas montrée, on aurait pu s’attendre à une analyse nuancée et constructive.
Mais non. On a eu encore une fois le même cirque de « mononcles grincheux » qui ne font que chier, en boucle, sans apporter aucune valeur ajoutée à la discussion.
Le plus étonnant dans cette édition est l’unanimité du discours : selon eux, Lane Hutson était le principal coupable de la défaite.
Guy Carbonneau, fidèle à lui-même dans son rôle de « grincheux par excellence », a ouvert le bal en critiquant sans retenue le jeune défenseur.
Et comme effet de contagion, Gaston Therrien, Carbo et même Denis Gauthier se sont enchaînés, reprenant le même refrain : Hutson était fatigué, il n’a pas tiré au filet, il n’aurait pas dû être à l’avantage numérique ce soir… et La solution miracle, selon eux, cela aurait été de faire plus de place à Mike Matheson.
Ce type d’analyse simpliste et réductrice est symptomatique d’un problème plus profond du RDS. Le réseau semble incapable de se renouveler et de moderniser son approche.
Encore une fois, L’antichambre est devenu un terrain où les jeunes joueurs sont les premiers signalés.
Ce soir, c’est Lane Hutson qui était la cible principale, et Gaston Therrien le plus virulent dans ses critiques.
On imagine à quel point ce genre de commentaire pourrait frustrer les supporters. Hutson est pourtant le meilleur joueur du CH, un joueur en pleine ascension qui, comme tout athlète, peut vivre des matchs plus difficiles. Mais plutôt que de le reconnaître, l’antichambre a préféré faire un bouc émissaire.
C’est un schéma qui se répète constamment. Dès qu’un jeune joueur traverse une période plus difficile, il devient la cible facile du spectacle.
Gaston Therrien est même allé jusqu’à exprimer ses inquiétudes pour Hutson d’ici la fin de la saison, insinuant que le jeune défenseur pourrait s’effondrer sous la pression.
Une démarche qui, au lieu d’encourager et de soutenir les jeunes, ne fait qu’alimenter la grogne des amateurs.
Le vrai malaise ce soir n’est pas la défaite du Canadien, mais bien cette lourdeur constante imposée par l’antichambre.
Les supporters veulent du renouveau, une analyse qui reflète la réalité du hockey moderne, pas un discours figé dans le passé où les vétérans sont toujours glorifiés au détriment des jeunes.
Il est peut-être temps pour RDS de se demander si ce format ne contribue pas à leur déclin. Tant que le spectacle ne se modernise pas, tant qu’il continue de recycler les mêmes critiques éculées, il continuera à éloigner son public.
Alors que les amateurs de hockey recherchent des analyses plus jeunes, moins passées, basées sur des statistiques avancées et des perspectives rafraîchissantes, l’antichambre continue d’offrir le même ton paternaliste et suranné.
Et puis ils se demandent pourquoi les codes d’écoute s’effondrent et pourquoi les abonnés désertent en masse.
Soyons honnêtes : les partisans canadiens ne sont pas stupides. Ils veulent des contenus pertinents, des analyses étoffées, et non une sortie publique remplie de clichés injustes et de critiques visant les jeunes talents.
Tant que RDS ne rajeunira pas son discours et son équipe, ils continueront à creuser leur propre tombe médiatique.
Ce qui a frustré les supporters après cette défaite face aux ailes, ce n’est pas tant la défaite du Canadien, mais l’acharnement injuste des analystes sur Lane Hutson.
D’autant plus qu’en début de semaine, c’est Ivan Demidov qui s’est retrouvé dans le viseur des analystes des réseaux.
-Gaston Therrien, fidèle à son style, a lancé un avertissement en déclarant qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que Demidov soit un prodige instantané à Montréal, ajoutant que son jeu ne sera pas facilement transposé de la KHL à la LNH.
Un discours qui, évidemment, contraste avec l’enthousiasme débordant des amateurs, qui voient en Demidov un prodige de la saison prochaine (raison AVEXC).
Benoît Brunet, toujours prêt à aller dans le sens du vent dominant sur le plateau, a mis de l’huile sur le feu, arguant que Demidov ne sera pas dominant à son arrivée dans la LNH.
Mais cette attitude sceptique, voire condescendante, du DRS à l’égard des jeunes talents commence sérieusement à irriter les supporters.
Pourquoi ce mépris systématique des espoirs et des nouvelles générations ?
Est-ce un simple réflexe de vétérans désillusionnés ou le reflet d’un réseau coincé dans une autre époque, incapable de s’adapter aux nouvelles réalités du hockey et de la diffusion sportive ?
Tandis que des jeunes comme Hutson et Demidov incarnent l’avenir radieux du Canadien, prêt à redéfinir l’avenir de l’équipe, RDS et sa télévision traditionnelle ressemblent à une institution sur le respirateur artificiel.
Loin d’être un moteur d’enthousiasme, le réseau semble plutôt freiner l’ardeur des supporters avec ses analyses dépassées et son refus d’embrasser le changement.
C’est peut-être là la clé du problème : en s’attaquant aux jeunes joueurs, RDS cherche désespérément à préserver une pertinence qu’il est en train de perdre.
Mais le public n’est pas naïf. Il se tourne de plus en plus vers d’autres plateformes, vers des analyses modernes, rafraîchissantes et en phase avec la réalité actuelle du hockey.
Tant que RDS persistera à répéter les mêmes discours d’antan et à rabaisser les jeunes talents, il ne fera qu’accélérer sa propre disparition du paysage médiatique québécois.
Une preuve supplémentaire que le hockey évolue… mais pas RDS.
On se demande si Gaston Therrien regarde le même hockey que nous. Son acharnement envers Lane Hutson et sa méfiance exagérée à l’égard d’Ivan Demidov soulèvent des questions sur sa capacité à évaluer le talent avec justesse.
Est-il devenu aveugle au point de ne plus voir l’impact évident de Hutson dans le jeu du Canadien ? Est-il incapable de percevoir le talent brut de Demidov, ou est-ce simplement un refus obstiné d’accepter que le hockey évolue et que les jeunes d’aujourd’hui n’ont plus besoin de passer par un parcours linéaire pour s’imposer ?
Le problème avec Therrien – et avec RDS en général – c’est qu’ils sont piégés dans une mentalité d’un autre temps, où les vétérans avaient toujours raison et où les jeunes devaient prouver leur valeur pendant des années avant de recevoir le moindre crédit.
Mais la réalité d’aujourd’hui est très différente. Hutson, malgré ses matchs plus difficiles, reste un défenseur exceptionnel en devenir, et Demidov, bien qu’il n’ait pas encore disputé de match en NHL, possède déjà les outils pour réussir à un très haut niveau.
Peut-être est-il simplement incapable de voir au-delà de ses propres préjugés.
Tant que cette attitude perdurera, elle ne fera qu’élargir l’écart entre RDS et les amateurs de hockey,
Si Therrien ne voit plus l’évolution du jeu, alors peut-être qu’il est temps pour lui-et pour toute l’antichambre-de prendre leur respect et de céder la place à une nouvelle génération d’analystes capables d’apprécier pleinement ce que ces jeunes apportent au hockey. aujourd’hui.
C’était à se demander s’il avait perdu la vue.
