Breaking news

Le baseball et ses oligarques dans le monde de Trump

Le baseball et ses oligarques dans le monde de Trump
Le baseball et ses oligarques dans le monde de Trump

Des personnalités du sport ont assisté à la cérémonie d’investiture du président Trump. Ces personnes n’étaient pas forcément nombreuses mais suffisantes pour se faire remarquer.

Nous avons retrouvé quelques figures du monde des arts martiaux mixtes, un sport de combat qui sied bien au personnage de Donald Trump. Les amateurs de hockey ont souligné la présence de Wayne Gretzky, que le président verrait comme gouverneur du Canada dans son désir irréel de faire de notre pays le 51e État américain.

Je ne comprends pas celui-là. Gretzky est connu pour sélectionner soigneusement les personnes qui l’entourent. A-t-il changé au point de tomber dans le monde tordu de Trump ?

Bizarrement, le monde du baseball ne semblait pas représenté. Je dis étrangement car s’il y a une discipline sportive dont l’image correspond au rêve américain et au mercantilisme, c’est bien le baseball.

Cinq masses salariales supérieures à 200 millions de dollars

On sait depuis longtemps que le sens des valeurs a pris le dessus au baseball. Mais c’est plus fou que jamais.

Un club sélect de cinq équipes, que l’on pourrait surnommer « les oligarques du baseball », dispose d’une masse salariale de 200 millions et plus.

Les Phillies de Philadelphie arrivent en première position avec un montant de 278 332 617 millions de dollars, selon le site Spotrac..

Ils sont suivis par les Dodgers de Los Angeles, dont l’enveloppe salariale s’élève à 272 801 665 M$ ; Mets de New York (260 350 000 millions de dollars) ; Yankees de New York (236 611 666 millions de dollars) ; et les Texas Rangers (204 335 000 M$).

L’impact de Shohei Ohtani

Le budget salarial des Dodgers n’inclut pas, comme vous le savez, les paiements différés de 68 millions par an qui seront versés pendant 10 ans sur le compte bancaire de Shohei Ohtani à l’expiration de son contrat d’une valeur de 700 millions. pendant le même nombre d’années.

Le phénomène japonais ne touche que deux millions de personnes par an. Il n’a pas lancé l’année dernière en raison d’une opération chirurgicale de Tommy John au bras, ce qui lui a donné plus d’espace pour faire résonner son swing.

Ohtani sera bien soigné à son retour au monticule cette année alors que les Dodgers ont remodelé leur équipe de lanceurs. Un mois après avoir remporté les World Series l’automne dernier, ils ont recruté le partant Blake Snell, deux fois lauréat du Cy Young Award.

Malgré les blessures qui l’ont gêné la saison dernière, les Dodgers lui ont accordé un contrat garanti de 182 M$ sur cinq ans, incluant une prime à la signature de 52 M$.

Un troisième lanceur japonais

La semaine dernière, ils ont recruté le jeune lanceur japonais Roki Sasaki sur le marché des joueurs internationaux. Sasaki, 23 ans, a obtenu une fiche de 10-5 avec une moyenne de 2,35 points alloués en 18 matchs avec Chiba Lotte de la Ligue japonaise l’année dernière. Il a retiré 128 frappeurs sur des prises en 111 manches.

-

Le jeune homme a accepté une prime à la signature de 6,5 millions et recevra cette année le salaire minimum de 760 000 $. Mais s’il répond aux attentes, lui aussi remportera un jour le jackpot.

Les Dodgers ont également ajouté Tanner Scott à leur équipe. Ce dernier a compilé une fiche de 9-6, une moyenne de points mérités de 1,75, tout en sauvant 22 victoires, avec les Marlins de Miami et les Padres de San Diego en 2024.

Coût de la facture : 72 millions de dollars sur quatre ans.

Pour perdre la tête !

Votre tête commence à tourner ?

Continuons quand même.

Une dizaine de joueurs des Dodgers empocheront au moins dix millions de billets verts de l’Oncle Sam lors de la prochaine campagne.

Attachez vos chapeaux avec de la broche, les voici : Blake Snell est en tête de liste avec un salaire de 36,4 millions de dollars. Suivi par le lanceur Tyler Glasnow pour 32,5 millions de dollars ; le voltigeur central Mookie Betts à 30 millions de dollars ; le joueur de premier but Freddie Freeman à 27 millions de dollars ; le voltigeur Teoscar Hernandez à 17 666 666 M$ ; le voltigeur polyvalent Michael Conforto à 17 M$, également embauché comme agent libre cet hiver ; le joueur de champ intérieur Max Muncy à 14,5 millions de dollars ; le lanceur partant Yoshinobu Yamamoto à 14 666 666 M$ ; le joueur de deuxième but Chris Taylor à 13 millions de dollars ; et enfin le receveur Will Smith à 11 millions de dollars.

Je vous épargne le club des pauvres parents pour aujourd’hui. Mais sachez que les Blue Jays de Toronto ne sont pas de la partie avec une masse salariale de 192 562 319 M$, ce qui les place au sixième rang de la MLB.

C’est parti pour une dernière série de chiffres. À ce jour, la valeur globale de la masse salariale des 30 équipes de la MLB est de 4 204 817 289 milliards de dollars, soit une moyenne de 140 163 243 millions de dollars par équipe.

J’aime le baseball depuis aussi longtemps que je me souvienne, mais maintenant mon intérêt est mis à l’épreuve. Je serais intéressé à ce que Montréal ait une équipe dans la Ligue Frontier. Mais encore une fois, il faudrait construire un stade et rassembler des hommes d’affaires prêts à investir.

Inutile de dire que nous sommes pitoyables.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV un licenciement pour les plaqueurs de Nicolas Chauvin, le joueur du Stade français décédé en 2018
NEXT Mort tragique de la TikTokeuse Kadiata Ba, sa sœur et son amie font des révélations