Plus de six ans après la mort de Nicolas Chauvin lors d’un match du Stade Français Espoirs, l’enquête pour homicide involontaire a démontré les fautes sportives des plaqueurs mais n’a pas établi leur responsabilité pénale, indique Le Parisien. Les parents de la victime envisagent de faire appel de ce non-lieu.
Il a fallu attendre plus de six ans pour que l’enquête se prononce sur le sort des deux joueurs qui ont taclé Nicolas Chauvin, lors d’un match de rugby entre les Espoirs de l’Union Bordeaux-Bègles et ceux du Stade Français, en décembre 2018, menant à la mort du jeune joueur parisien. Un non-lieu a été prononcé, selon Le Parisien, décision dont les parents de la victime feront appel.
Le tribunal judiciaire de Bordeaux a démontré la faute sportive matérielle des deux joueurs responsables d’un tacle à hauteur de tête qui a rendu Nicolas Chauvin inconscient et victime d’une déchirure de la deuxième colonne cervicale, avant de décéder trois jours plus tard. Mais les deux plaqueurs n’ont donc pas été jugés pénalement responsables.
Un appel prévu pour les parents de Nicolas Chauvin
L’ordonnance de non-lieu met en lumière « les divergences et le manque d’unanimité » des parties entendues, mais malgré les fautes sportives marquées, le juge d’instruction a donc conclu qu’il n’y avait aucune raison de poursuivre les deux plaqueurs. Cette décision implique donc l’absence d’un procès où un débat contradictoire aurait pu avoir lieu sur l’action qui a conduit à ce drame.
-En 2019, une première enquête recherchant les causes du décès de Nicolas Chauvin avait été classée sans suite et les parents de la victime avaient alors porté plainte contre moins provisoirement.