Charlie Dalin « n’a osé croire à la victoire qu’au dernier moment »

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Charlie Dalin « n’a osé croire à la victoire qu’au dernier moment »

Même s’il a battu le record du Vendée Globe, Charlie Dalin a encore du mal à réaliser son exploit. Invité exceptionnel de la matinée du week-end d’Europe 1, le skipper revient sur ces 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 52 secondes d’une lutte sans partage contre les éléments, contre Yoann Richomme, mais aussi contre lui-même.

Depuis son retour sur la terre ferme mardi, Charlie Dalin « profite de plaisirs simples : une douche chaude et un lit sec qui ne bouge pas ». Invité exceptionnel du week-end matinal d’Europe 1, le vainqueur de l’édition 2024 du Vendée Globe l’avoue sans peine, “il a encore du mal à réaliser son exploit”. Et pour cause, sur son monocoque Macif, le skipper a tout simplement pulvérisé le record détenu depuis 2017 par son ami Armel Le Cléach de 9 jours et 8 heures, en bouclant le tour du monde en solitaire et sans assistance en 64 jours, 19 heures, 22 heures. minutes et 52 secondes.

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« Ce numéro me donne un peu le vertige »

« Ce chiffre me donne un peu le vertige, même moi. Je savais que les bateaux étaient capables de faire le tour de la planète en moins de 70 jours, mais de là à passer la barre des 65, c’est assez fou. Alors forcément, franchir la ligne d’arrivée par une telle météo a été une émotion particulière pour le skipper. « Je n’ai jamais vraiment ressenti une émotion aussi forte. C’était vraiment fou, j’ai été envahi par un torrent de joie.

Une joie à la hauteur de la déception de la dernière édition qui avait vu la victoire lui échapper pendant 2h30… Un véritable « moteur » pour le marin depuis quatre ans.

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Un duel « de haute intensité » avec Yoann Richomme

Malgré son avance considérable sur le précédent record, Charlie Dalin a dû livrer un duel épique et « de haute intensité » avec Yoann Richomme (Paprec Arkea), un temps en tête de la course. « Je n’ai vraiment osé croire à la victoire qu’au dernier moment, car il était à mes trousses, un peu comme un félin à l’affût prêt à bondir sur sa proie. Et je pense que si le record a été battu d’autant de temps, c’est clairement parce qu’il était là”, témoigne-t-il au micro d’Europe 1.

Une bataille difficile, et très exigeante physiquement, dont la dureté se lit encore sur le visage du skipper. « Cela nous a vraiment obligé à donner le meilleur de nous-mêmes, à changer de voiles plus régulièrement, à régler le bateau plus régulièrement, à aller encore plus loin dans l’analyse des fichiers météo pour trouver la route la plus rapide. C «C’était un duel aussi intense que passionnant», explique Charlie Dalin. Et il dit en souriant : « C’est vrai que j’aurais aimé remonter l’Atlantique sereinement… »

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Quant à savoir si Charlie Dalin sera sur la ligne de départ de l’édition 2028, il est encore trop tôt. « Je me pose la question, pourquoi pas. Mais pour l’instant, je profite, je savoure cette victoire que j’attendais depuis longtemps.

 
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