De Poitiers à Fenerbahçe, changement d’ambiance pour Ngapeth

De Poitiers à Fenerbahçe, changement d’ambiance pour Ngapeth
De Poitiers à Fenerbahçe, changement d’ambiance pour Ngapeth

Earvin Ngapeth, le visage fermé, rejoint rapidement les vestiaires de sa nouvelle équipe, Fenerbahçe, après la défaite à domicile contre les Allemands de Giesen (1-3), en Ligue des champions, mercredi 15 janvier. double champion olympique, arrivé à Istanbul début janvier, en provenance de Poitiers.

L’ancien Tourangeau a disputé la quasi-totalité de la rencontre (17 points), malgré une forme physique parfaite. Omniprésent, il a raté quelques services (71%) et smashs (12/34 en attaque), sous les yeux d’une centaine de spectateurs. L’affluence contraste avec le dernier match du Français face à Poitiers, face à Tours (3-2), vendredi 27 décembre, où plus de 5 000 personnes étaient venues l’acclamer.

« Il existe une base d’environ 50 à 60 supporters fidèles » expose Defne Heybeli, journaliste turc pour Magazine de volley-ball. L’équipe de Fenerbahçe, avec une moyenne d’âge assez basse, a été active tout au long du match, et a même chanté en l’honneur du nouveau venu. “ Nous sommes vraiment heureux qu’il soit là, sourit Deniz, du groupe « 7. Adam » (7e homme). Nous l’avons accueilli et il est venu nous voir. Il est très souriant. »

«Le meilleur contrat de l’histoire»

Les fans de Fenerbahçe sont divisés entre les nombreux sports du club, d’une polyvalence impressionnante. , basket-ball masculin et féminin, volley-ball, masculin et féminin aussi, les Jaune et Bleu sont sur tous les fronts grâce à leur président Ali Koç, l’un des hommes les plus riches de Turquie.

Si les Français Gabby Williams (basket féminin) ou Allan Saint-Maximin (football masculin) ont rejoint Fenerbahçe cet été, l’homme d’affaires a encore sorti le chéquier pour attirer Earvin Ngapeth, qui estimait mériter “le meilleur contrat de l’histoire” après les JO de Paris. On parle ici d’un salaire de plusieurs centaines de milliers d’euros.

Ngapeth joue devant des tribunes clairsemées à Istanbul.
© (Photo Victor Fièvre)

-

Autres champions de en Turquie

Le leader de l’équipe de France arrive en terrain connu, puisqu’il évoluait à Halkbank Ankara la saison dernière, où il a remporté le doublé coupe du championnat. “C’est cool, ça fait un Français de plus”, se réjouit Joachim Panou, joueur de Bursa, qui a perdu face à Ngapeth pour son premier match, samedi 4 janvier (3-1).

Outre l’ancien Parisien, la Turquie compte deux champions de France de renom, Trévor Clévenot au Ziraat Bankasi et Jean Patry à Galatasaray, arrivés en début de saison, premier et deuxième du championnat. “Avec ces signatures, le prestige de la ligue s’accroît” remarque Defne Heybeli. « Les grandes équipes se répondent et surenchérissent » complète Joachim Panou.

Une saison mal démarrée

Le championnat turc “est plus populaire qu’en France”mais devant des tribunes clairsemées. “En Turquie, beaucoup ne voient le volleyball que du côté féminin, avec le succès de l’équipe nationale (champions d’Europe en 2023). De nombreux matchs féminins affichent complet. poursuit le spécialiste local. Sur Internet, les joueurs de Fenerbahçe se présentent devant les hommes, portés par leur star locale, Melissa Vargas.

L’arrivée d’un grand nom comme Ngapeth vise à rééquilibrer cet écart. En Turquie, l’ancien joueur de l’Alterna Stade Poitevin court après la Ligue des Champions, le trophée qui manque à son palmarès. Pour l’heure, le club stambouliote occupe la troisième place de son groupe, et ne se qualifierait pas directement pour les huitièmes de finale. En championnat, il est également mitigé avec une sixième place. La saison démarre mal, mais le contrat d’un an et demi de Ngapeth lui laisse du temps. Il en aura bien besoin, lui qui découvre son dixième club, dix-sept ans après ses débuts au Tours VB.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV Open d’Australie, Vidéos > La brillante réaction de Djokovic après la victoire de Danilovic contre Pegula
NEXT City ne s’est pas fatigué avant de défier le PSG