Vous avez subi une première blessure en avril puis une seconde en septembre. Comment les avez-vous vécus ?
C’était long, très long. J’ai essayé de rester positif. Cela m’a permis d’observer mon équipe et mes coéquipiers. J’ai continué à apprendre, avec un nouveau coach, un nouveau staff, et donc de nouvelles choses. J’ai traversé cette période avec tout le groupe, en restant concentré.
La rechute a-t-elle été particulièrement difficile ?
Quand je suis revenu, je me sentais vraiment bien, prêt à continuer. Cette rechute était compliquée à vivre, mais désormais c’est du passé. Je n’y pense plus.
Vous êtes revenu à Annecy vendredi, après avoir beaucoup souffert à l’aller. Ce match était-il un double défi ?
C’est vrai que le match aller a été très compliqué, pour moi comme pour toute l’équipe, même si on ne l’a pas perdu (2-2). On a cherché un petit supplément d’âme pour obtenir cette victoire (4-1). Nous avons montré un nouveau visage, en étant combatifs, solidaires. Nous avons prouvé que nous pouvons aussi gagner de cette façon. Ce n’est pas nier notre jeu, c’est savoir s’adapter.
Avec Sohaib Nair, on vous sentait solide dans la charnière. Aimez-vous cette association?
C’est mon gars ! Mais que ce soit avec lui, Pierre (Lemonnier) ou Matthis (Riou), on s’entend tous très bien. C’est aussi ce que j’aime dans cette équipe, la compétition est très saine, peu importe à qui on est associé. On communique beaucoup, on se couvre, on s’encourage.
Comment imaginez-vous cette rencontre face à Rodez ?
J’ai repris contre eux, justement (1-2, 13 septembre). C’est une belle équipe qui compte le meilleur buteur de Ligue 2 (Timothée Nkada, 10 buts, comme le Grenoblois Pape Meissa Ba). Ça va être un bon petit duel !
Vous êtes en fin de contrat en juin. Discutez-vous d’une prolongation ?
Oui, nous parlons tranquillement. Nous n’en sommes qu’au début. Je suis très heureux ici, je suis ici depuis trois ans. Lorsque nous arrivons à la fin du contrat, évidemment, les deux parties doivent l’accepter. Nous verrons ce qui se passe.
Pensez-vous être dans un club qui progresse ?
Guingamp est déjà un club stable. Aujourd’hui, ce n’est pas donné à tout le monde, il suffit de regarder toutes les perquisitions (administratives). L’environnement de formation est très bon. C’est agréable d’être dans un club comme celui-ci.
Parmi les joueurs, avez-vous l’ambition de finir dans le Top 5 ?
On en parle un peu. La totalité ou la plupart des équipes de Ligue 2 espèrent disputer ces barrages. Ce serait une belle aventure à vivre.
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