“Il ne faut jamais désespérer”, dit Le Cam qui a vécu “l’enfer” après une avarie

“Il ne faut jamais désespérer”, dit Le Cam qui a vécu “l’enfer” après une avarie
“Il ne faut jamais désespérer”, dit Le Cam qui a vécu “l’enfer” après une avarie

Par GF

Publié
17 janvier à 14h19,

mis à jour 17 janvier à 15h50

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Le doyen du tour du monde a failli démâter suite à la rupture de son étai. Touché mais pas coulé, le marin reprend sa remontée de l’Atlantique.

Ce vendredi, Jean Le Cam pointait à la 22ème place du Vendée Globe tandis que Sébastien Simon terminait son parcours en Vendée avec une troisième place. Une performance sans doute en deçà des attentes du doyen du tour du monde (65 ans) qui, comme tous ses camarades de jeu, n’a pas été épargné par les ennuis sur son monocoque depuis le départ le 10 novembre.

Un démâtage évité de justesse

Au large du Brésil où il poursuit sa remontée de l’Atlantique Sud, le skipper du monocoque Tout Commence dans le Finistère – Armor-lux a été victime d’une avarie importante avec la rupture de son étai, le câble qui retient le mât. Dans une longue vidéo,«Le roi Jean» révèle l’ampleur des dégâts qui auraient pu provoquer un démâtage. « Il va falloir suivre »prévient le marin, soucieux de rester pédagogue, enchaînant les «clac, clac, clac» dans sa démonstration, son tic verbal dès qu’il tourne une séquence.

« Il faisait assez chaud. Un élément majeur qui aurait pu causer des dégâts plus importants qu’actuellement, car nous avons toujours le mât en place, il ne faut pas l’oublier. Nous avons évidemment passé un long moment sous la grand voile seul avec trois ris dans une mer impossible. Là tu tournes le dos, tu pédales doucement et tu avales ta salive”explique-t-il alors que le vent est quasiment nul autour de son bateau.

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L’énergie du désespoir nous fait rebondir et avancer vers de nouveaux horizons.

Jean Le Cam

Le moral s’en ressent mais on sent que le marin en a vu d’autres sur les océans. “Et puis on remet les choses en place petit à petit. Vous avez déjà oublié qu’hier c’était l’enfer et qu’aujourd’hui c’est mieux. Le bien devient alors le bonheur. Nous trouvons des solutions à tout, il ne faut donc jamais désespérer. Même dans les moments difficiles où la misère est totale, il ne faut pas oublier que derrière elle, l’énergie du désespoir nous fait rebondir et avancer vers de nouveaux horizons. Comme on dit, après la pluie vient le beau temps», confie le navigateur préféré des Français dans un message plein de résilience.

Une référence à la 4L en conclusion

Jean Le Cam terminera sa vidéo par une référence à la voiture qu’il aime, la 4L et une touche d’humour avant de poursuivre son tour du monde : «Il nous manque une roue sur notre 4L. Nous allons nous retrouver avec trois roues. Ce n’est pas grave, nous trouverons une solution !»

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