Le Maroc a amélioré son classement en matière de risque de dopage, auprès de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme, en passant de la catégorie A, celle des pays présentant le risque de dopage le plus élevé, à la catégorie B, a annoncé mercredi l’Agence marocaine antidopage (AMAD).
« L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a annoncé début 2025 le reclassement du Maroc de la catégorie A (catégorie où les pays présentent un risque plus élevé de dopage) à la catégorie B. Pour rappel, l’athlétisme marocain a rejoint la catégorie A depuis le 5 mars 2020. », a déclaré l’AMAD dans un communiqué.
“Cette reclassification de l’athlétisme marocain vient couronner les efforts de l’Agence marocaine antidopage (AMAD)”, souligne le communiqué.
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Depuis sa création, cette instance «a mis en place un programme national antidopage pour le sport marocain et plus particulièrement pour la Fédération royale marocaine d’athlétisme, conformément à l’article 15.2.3 du règlement antidopage de World Athletics et dans le respect de la législation marocaine. 97-12 relative à la lutte contre le dopage dans le sport», précise la même source.
L’AMAD explique que les pays classés en catégorie A sont soumis à des exigences très restrictives concernant tant le nombre de tests à réaliser avant la participation à des événements internationaux que les programmes éducatifs.
« Dans cette optique, lors des 18e Championnats du monde d’athlétisme Eugène 2022, des 19e Championnats du monde d’athlétisme de Budapest 2023 et des Jeux Olympiques de Paris 2024, une moyenne respective de 4,93 ; “5,4 et 8 tests par athlète ont été réalisés, plaçant ainsi le Maroc à la 4ème position mondiale”, rapporte-t-on.
Avec CARTE