Kent Hughes défend le vol de Barry Trotz

Kent Hughes défend le vol de Barry Trotz
Kent Hughes défend le vol de Barry Trotz

Alors que Jean-Charles Lajoie vantait devant lui un braquage en plein jour, faisant allusion à l’acquisition d’Alexandre Carrier des Predators de Nashville en échange de Justin Barron, Kent Hughes a refusé de mordre à l’hameçon.

Il ne croit pas avoir fait preuve d’un peu de précipitation envers un homologue qu’il respecte en la personne de Barry Trotz, même si jusqu’à présent, les résultats ont été sans équivoque.

“L’échange est logique pour les deux parties”, a assuré Hughes. C’est sûr à 100% que cela nous a beaucoup aidé. Et peut-être que l’avenir de Nashville est mieux servi avec ce commerce.

“Je ne connais pas à 100% les motivations des Predators et ce qu’ils voulaient accomplir.”

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Hughes fait alors un aveu intéressant : le CH a-t-il abandonné le projet Barron parce qu’il ne croyait pas pouvoir offrir un environnement propice à son développement ?

«Nous avons perdu un bon défenseur, Barron avait le potentiel pour devenir quelque chose», a déclaré le PDG du CH. Mais j’ai du mal à trouver ce potentiel chez lui. Nous n’avons pas pu l’entourer d’un vétéran.

C’est à cela que Hughes faisait donc référence dans son bilan de mi-saison, lorsqu’il évoquait l’équilibre à maintenir entre le nombre de jeunes et le nombre de vétérans dans une formation lors d’une reconstruction.

Reinbacher et Demidov : un contexte différent

Lors de son évaluation, Hughes a admis qu’un seul membre du CH avait pu espionner Ivan Demidov en personne avant que l’organisation ne le revendique à la cinquième place. Ce qui amène Jean-Charles à s’interroger : combien ont vu David Reinbacher en chair et en os avant sa sélection en 2023 ?

“Crime, une dizaine”, a immédiatement répondu Hughes avec un ton qui illustre le contexte différent entourant les deux sélections. Il faut comprendre que Nick Brobrov connaissait Demidov. [Le] père [de Bobrov] travaille pour le SKA de Saint-Pétersbourg. Et il a tellement de contacts en Russie en général.»

La question des impôts

La question des impôts au Canada est impossible à éviter. Aucune équipe canadienne n’a remporté la Coupe Stanley depuis 1993, et quatre des cinq derniers champions de la Coupe Stanley ont joué dans des États sans charges sociales.

Il n’y a bien sûr aucune justice là-dedans. Mais égaliser le terrain ne se fait pas en criant « des ciseaux », note Hughes.

« Ce qui a été discuté, c’était d’avoir une fiscalité équitable [tax equalization] pour mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Mais d’autres choses entrent en jeu. “C’est plus compliqué que de simplement dire qu’il y a un problème”, a-t-il prévenu.

Nous connaissons bien sûr sa préférence.

« Nous ne serons pas les seuls à vouloir que quelque chose se produise. »

« JiC » : le Colisée, le 14 janvier 2024 –

 
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