S’il y a un joueur du CH qui est extrêmement constant et qui démontre une belle courbe de progression depuis son arrivée dans la LNH, c’est bien Nick Suzuki.
En plus de son apport offensif qui ne fait qu’augmenter, il neutralise souvent de gros trios adverses grâce à sa conscience défensive et son intelligence sans égal.
De plus, il donne l’exemple avec son propre leadership en tant que capitaine.
Il rend les autres autour de lui meilleurs et démontre de plus en plus qu’il appartient à l’élite des centres de la LNH.
Même s’il n’est pas le plus flamboyant, il est définitivement un centre de 1er trio.
Lundi soir, au 5 à 7, Benoît Brunet avait une excellente Une sur Suzuki :
Cela veut dire quelque chose.
Selon moi, il ne fait aucun doute qu’il est le meilleur centre du CH depuis Vincent Damphousse.
Comme l’a dit Brunet, on attendra avant de le mettre devant le Québécois, mais je suis assez confiant qu’il pourrait être aussi bon que Damphousse.
Ce dernier compte tout de même plus de 1200 points en carrière en moins de 1400 matchs en plus d’une coupe Stanley.
Il est difficile de comparer deux joueurs aux profils différents, dans deux époques différentes.
Par contre, les chiffres sont là et le capitaine pourrait devenir le premier joueur du CH depuis Alex Kovalev à franchir le cap du point par match en une saison.
Non seulement il produit à un très bon rythme et peut neutraliser les meilleurs trios de la LNH, mais il ne faut pas oublier que Suzuki n’a jamais raté un seul match dans sa carrière (je touche du bois quand j’écris cette phrase).
Un joli total de 415 matches sans avoir raté le moindre match pour débuter sa carrière, qui pèse en or.
Si le CH peut compter sur un centre polyvalent qui gagne un point par match et ne se blesse pas, le club est sur une lancée, comme on dit si bien.
En rafale
– Cette action était très dangereuse et la ligue DOIT agir.
– Samuel Ersson n’avait pas l’intention de faire des bêtises.
– Un but en désavantage numérique et en avantage numérique pour Reinhart ce soir.
– Une preuve supplémentaire que la liste des blessés à long terme (LTIR) est très complexe.
– Boucher a connu tout un quatrième quart. Le Québécois a terminé la rencontre avec 18 points en 21 minutes.