Des vétérans à la rescousse du National de Québec

Jusqu’à présent, la contribution des trois amis n’est vraiment pas passé inaperçu, permettant même au National de battre le meilleur club du circuit vendredi soir à Saint-Georges.

C’est un appel du copropriétaire majoritaire du club, Jimmy Gagné, à Pierre-Cédric Labrie qui a fait pencher la balance au cours des dernières semaines. Ce dernier a dit avoir immédiatement apprécié l’homme associé au retour de la LNAH dans la capitale.

«Quand un bon groupe de propriétaires vous demande de l’aide, vous écoutez», explique le hockeyeur de 38 ans. On ne nous a pas remis d’enveloppe, ce n’est pas ça qui nous intéresse. On nous a demandé de les rejoindre, de partager notre expérience avec eux, de faire preuve de leadership.

De précieux conseils

Pierre-Cédric Labrie a été acquis par transaction ces dernières semaines par le National. (Caroline Grégoire/The Sun)

Entraîneur-chef des Lions du Saint-Laurent au hockey collégial, le gendre de Patrick Roy n’a disputé que quelques matchs avec le Marquis de Jonquière la saison dernière. Pour avoir le plus grand impact possible lors des matchs, Labrie se contentera d’un match par semaine, selon ses disponibilités.

Pas question donc d’être un «spectacle d’un homme» avec le National, dirigé par l’entraîneur-chef Daniel Gauthier.

«Je leur ai dit que rejoindre l’équipe seul ne changerait rien», poursuit la fierté de Baie-Comeau. Je ne suis pas la superstar du hockey. Ils m’ont écouté et ont opté pour les joueurs que je leur avais recommandés. J’étais sûr à 100 % que cela aurait un réel impact.

Un message

Pour acquérir son bon ami Alexandre Picard, avec qui Labrie a remporté la Coupe Calder dans la Ligue américaine en 2011-12, Francis Paré et Mathieu Tousignant (Jonquière) ainsi qu’Alex Labbé (Rivière-du-Loup), le National a dû sacrifier gros, notamment les services de l’as buteur Maxime St-Cyr.

Labrie a disputé 46 matchs en carrière dans la Ligue nationale de hockey avec le Lightning de Tampa Bay. (Caroline Grégoire/The Sun)

Le renfort a jusqu’à présent été bénéfique puisque la pire équipe du classement général de la LNAH (5-16-1-1) affiche un bilan impeccable (2-0) depuis le début de la nouvelle année. Et ce n’est peut-être pas encore fini. « Nous venons d’envoyer un message, je pense que c’est assez clair ! trompettes Pierre-Cédric Labrie.

À la maison

Le huitième choix au total du repêchage 2004 de la LNH savoure ses derniers instants dans notre sport national. (Caroline Grégoire/The Sun)

À 39 ans, Alexandre Picard ne rajeunit pas non plus, mais le 8e choix au total du repêchage 2004 de la LNH savoure ses derniers instants dans notre sport national.

Le natif des Saules n’est pas prêt de prendre sa retraite, mais il est bien conscient que son meilleur hockey est derrière lui.

« Juste être avec les gens copainspour finir en beauté, c’est le amusantconfie l’ancien attaquant des Blue Jackets de Columbus. Nous essayons de bâtir quelque chose de bon pour les Québécois.

Comme au bon vieux temps

Alexandre Picard joue pour une équipe du Québec pour la première fois depuis plus de 20 ans au hockey.

Alexandre Picard joue pour une équipe du Québec pour la première fois depuis plus de 20 ans au hockey. (Caroline Grégoire/The Sun)

Picard a l’impression de revenir à ses années de hockey mineur, n’ayant plus joué pour une équipe de sa ville natale depuis la campagne 2001-02. C’était à l’époque du Blizzard du Séminaire Saint-François avec à ses côtés la future star des Bruins de Boston, Patrice Bergeron.

« C’est vraiment bizarre d’habiter à 10 minutes de l’arène, poursuit-il. Ma famille et mes amis ont la chance de me voir jouer même si c’était difficile de le faire lorsque j’étais aux États-Unis ou en Europe.

Un genou fragile

Reste plus à savoir si le « corps suivra ». Alexandre Picard est toujours en bonne forme physique, mais il vient de revenir au jeu en raison d’un genou « magané », une vieille blessure qui remonte à il y a une quinzaine d’années.

Alexandre Picard a agi à titre de capitaine du Marquis de Jonquière au cours des dernières saisons.

Alexandre Picard a agi à titre de capitaine du Marquis de Jonquière au cours des dernières saisons. (Sophie Lavoie/Archives Le Quotidien)

La passion est toujours là, mais le père de deux enfants de 9 et 11 ans veut faire preuve d’« équilibre », conscient qu’il écrit les derniers « chapitres » de sa carrière de hockeyeur. Sa passion pour l’immobilier ne fait que croître.

« Si je ne suis pas capable de marcher pendant une semaine après avoir joué, ce n’est pas beaucoup mieux », philosophe celui qui dirige l’équipe de hockey Cardinal-Roy M18 D1.

“On essaie certaines choses, des infiltrations et des massages par exemple, pour me permettre de terminer la saison en beauté.”

— Alexandre Picard, l’attaquant du National du Québec

Jusqu’à présent, « les vieux s’en sortent plutôt bien », conclut Picard en riant.

L’ancien ailier gauche des Castors de Sherbrooke et des MAINEiacs de Lewiston dans la LHJMQ fait notamment référence au vétéran de 37 ans, Francis Paré, auteur de cinq points à ses deux premiers matchs sous les couleurs du Québec. National.

Lehoux et Delisle en réserve

Dans les prochains jours, deux autres visages familiers du hockey québécois, le défenseur Steven Delisle (34 ans) et Yanick Lehoux (42 ans), reviendront au jeu et il n’est pas impossible que Labrie, Paré et Picard parviennent à recruter. d’autres noms bien connus du hockey québécois.

Yanick Lehoux en discussion avec l'entraîneur-chef et directeur général du National, Daniel Gauthier, et son adjoint, Donald Brashear.

Yanick Lehoux en discussion avec l’entraîneur-chef et directeur général du National, Daniel Gauthier, et son adjoint, Donald Brashear. (Caroline Grégoire/The Sun)

Le retour du meilleur marqueur de points de l’histoire du Drakkar de Baie-Comeau au hockey professionnel est attendu… presque autant que la pizza d’après-match que le propriétaire du National, Jimmy Gagné, a oublié de commander vendredi soir à Saint-Laurent. Georges-de-Beauce!

Cet oubli honnête a forcé tous les membres du club à aller manger un morceau dans un restaurant situé non loin du Centre sportif Lacroix-Dutil après la partie.

«En plus de la pizza, il a payé les pichets de bière, donc ça nous a fait une belle sortie d’équipe», sourit Pierre-Cédric Labrie, dont l’objectif premier est d’augmenter la base de partisans dans les prochaines années. semaines.

 
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