Au son de « Allez Brest go, go Brest go », une soixantaine de « Bad Gones », supporters de l’Olympique Lyonnais, ont rejoint la tribune des supporters du Bout du monde lors du BBH – Rapid Bucarest, ce samedi et ont donné la parole aux locaux. Dans le même temps, l’Olympique Lyonnais jouait un match contre le Stade Brestois au Blé. Mais pourquoi n’encourageaient-ils pas leur équipe ? Un arrêté préfectoral a été pris vendredi matin pour encadrer la circulation des supporters lyonnais. Un autre groupe de supporters, les « Lyon 1950 », avait prévu de se déplacer en bus et minibus et s’était donné rendez-vous à Loperhet. De leur côté, les « Bad Gones » sont arrivés en train dans la ville du Ponant et n’ont pas respecté l’encadrement. Ils ont débarqué en gare de Brest alors qu’il y avait interdiction de paraître en centre-ville.
“Une banderole a été saisie”
Selon nos informations, le Stade Brestois avait affrété un bus pour transporter les supporters lyonnais de la gare au stade Francis-Le Blé. Les « Bad Gones » ont refusé et n’ont pas été autorisés à entrer dans le stade. Ils se sont ensuite rendus en tramway à l’Arena, à près de six kilomètres du stade Francis-Le Blé. Sur le parking de l’enceinte, ils ont déployé une banderole pour contester l’arrêté préfectoral. Des policiers se sont rendus à l’Arena pour éviter que la situation ne devienne incontrôlable. “Une banderole problématique a été saisie et une enquête est en cours pour retrouver les auteurs de la banderole”, a indiqué le commissaire de police Jacques Simon au Télégramme.
C’est alors que les supporters lyonnais pénètrent dans l’enceinte avant de sortir payer leurs billets. Durant une bonne vingtaine de minutes, les Lyonnais ont encouragé les Brestois et ont appelé le public à suivre leurs chants à l’éloge des Brestoises. Imperturbables, les joueurs du BBH se sont imposés avec brio face aux Roumains du Rapid Bucarest (33-21). Les « Bad Gones » ont ensuite regagné le centre-ville dans des bars sous surveillance policière. Ils quitteront Brest en train dimanche.
