MONTRÉAL – Vous êtes-vous également posé cette question ? À quoi ressemblerait l’équipe russe si elle participait au Tournoi des 4 Nations ?
On ne le saura jamais, puisque la LNH a choisi de respecter l’interdiction de la Russie des compétitions internationales par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) suite à l’invasion de l’Ukraine par l’armée de Vladimir Poutine en février 2022.
Cependant, cela ne nous empêche pas de spéculer et de nous amuser un peu. Voici la sélection russe, telle qu’imaginée par RDS.ca.
Et avant d’aller plus loin, mettons tout de suite une chose au clair. Non, Ivan Demidov ne fait pas partie de notre choix, car les règles du tournoi ne rendent éligibles que les joueurs de la LNH.
Dommage.
Imaginez la scène : l’espoir du Canadien patinant sur la glace du Centre Bell avant l’heure…
Nous l’aurions pris, juste pour le amusant.
La force
Les gardiens
Andreï Vasilevski
Andreï Vasilevski
Igor Shesterkin
Sergueï Bobrovski
Aucun des quatre pays invités à l’événement organisé du 12 au 20 février à Montréal et Boston – le Canada, les États-Unis, la Suède et la Finlande – ne peut rivaliser avec la profondeur russe entre les poteaux. Il n’y a pas de place pour le débat ici.
Avec quatre Trophées Vézina à leur actif, dont deux pour Bobrovsky, les trois gardiens russes en remporteraient un de plus que les 12 gardiens participants à la compétition réunis. Connor Hellebuyck (États-Unis) a remporté cette distinction à deux reprises, la dernière en 2024, tandis que Linus Ullmark (Suède) a été reconnu en 2023.
La question à se poser est plutôt de savoir qui serait le n°1 russe. Sur le plan strictement statistique, Vasilevskiy est celui qui à l’heure où j’écris ces lignes affiche la meilleure moyenne de buts alloués (2,31) et le meilleur taux d’efficacité (.916). des trois.
Ses deux coupes Stanley et son trophée Conn Smythe ont également démontré qu’il sait gagner lorsque les enjeux sont à leur plus haut niveau. On l’imagine donc repartir avec une longueur d’avance pour la place de titulaire devant Shesterkin et Bobrovsky.
Mais y a-t-il de mauvais choix ici ?
Pas vraiment, et c’est une bonne chose, car la défense russe n’aurait probablement souvent d’autre choix que de s’appuyer sur les miracles de son gardien.
Doute
Les défenseurs
Vladislav Gavrikov et Andrei Vasilevskiy
Mikhaïl Sergachev – Dmitri Orlov
Dmitri Koulikov – Vladislav Gavrikov
Alexandre Romanov – Ivan Provorov
Nikita Zadorov
Pas de Cale Makar, Quinn Hughes, Erik Karlsson ou Victor Hedman ici.
-De tous les membres de la brigade défensive russe que nous aurions sélectionnés, aucun n’a remporté un trophée Norris, ni même été considéré tout au long de sa carrière pour l’honneur décerné chaque année au meilleur défenseur de la LNH.
Sergachev, qui s’est imposé comme défenseur de la première paire dès son arrivée dans l’Utah cette saison, obtiendrait sans doute des responsabilités similaires au sein de la sélection russe. La raison est très simple. Aucun de ses compatriotes ne peut oser se targuer d’être un meilleur quarterback offensif que lui. La réincarnation de Sergei Gonchar l’attend toujours dans le pays de Sergei Kulikov.
Pavel Mintyukov, 21 ans, espoir des Ducks d’Anaheim, aurait pu être un candidat potentiel pour jouer ce rôle et générer sa part d’attaque, mais sa timide production de trois buts et six passes décisives cette année n’est certainement pas à la hauteur de son prometteur 28 points. réussi sa saison recrue l’année dernière.
Sur le plan défensif, nos candidats ont certainement la capacité de protéger leur territoire et de rivaliser avec l’élite internationale. Mais combien de temps les Gavrikov, Kulikov, Romanov et Zadorov résisteront-ils aux attaques répétées des McDavid, Matthews, MacKinnon et consorts ?
Le spectacle
Les attaquants
Nikita Koucherov
Kirill Kaprizov – Evgeni Malkin – Nikita Kucherov
Artemi Panarin – Pavel Buchnevich – Andrei Svechnikov
Alexandre Ovechkine – Ivan Barbashev – Matvei Michkov
Kirill Marchenko – Vladislav Namestnikov – Valeri Nichushkin
Evgueni Dadonov
Imaginez le jeu de puissance à cinq attaquants. Pourquoi pas? Après tout, cet exercice est juste pour le plaisir.
Kucherov, Kaprizov, Panarin, Malkin et Ovechkin, envoyés sur la glace en même temps pour faire regretter à Brad Marchand de s’être assis sur les fesses dans le banc des pénalités, on a dit oui sur-le-champ. Juste pour le spectacle.
Avec autant d’attaquants talentueux réunis dans une seule équipe, la Russie aurait certainement la capacité d’impressionner. De là à avoir le dernier mot sur le Canada, les États-Unis et la Suède ? Peut-être pas.
Car hormis Malkin, qui à 38 ans a encore les compétences pour faire pivoter un premier trio complété par des compatriotes stars, la Russie manquerait de profondeur au poste de joueur central par rapport aux quatre autres nations.
Buchnevich et Barbashev seraient ainsi appelés à remplir un mandat qui ne leur est habituellement pas confié de façon régulière dans la LNH. Mais avec un Kaprizov ou un Ovechkin à leur gauche, et un Svechnikov ou un Nichushkin à leur droite, disons qu’ils ne seraient pas privés des ressources pour briller.
Et qu’en est-il de Michkov qui aurait l’opportunité de partager la glace avec Kucherov and co ? Ferait-il mieux qu’Ivan Demidov ?
On parle là…
La projection
Donc. Maintenant que vous avez une meilleure idée de ce à quoi ressemblerait l’équipe russe si elle avait été invitée à ce court tournoi, où finirait-elle celui-ci ?
Vaincre le Canada et les États-Unis nous semble être un défi un peu trop relevé.
Battre la Suède ? C’est faisable, mais peut-être moins probable que de prendre le dessus sur la Finlande.
C’est pourquoi nous placerions la Russie au troisième rang, devant les Finlandais.
Et toi?