Vous êtes en fin de contrat. Comment vivez-vous cette situation ?
Bien ! Dans ma tête, aujourd’hui, il n’y a qu’une chose : aider le club à retrouver le plus vite possible la Ligue 1. Mon avenir, maintenant ou cet été, ce sont des choses qui ne m’importent pas pour le moment. moment. Nous avons un match très important samedi et, franchement, je n’ai pas beaucoup de temps pour y penser. J’ai confiance en moi, en mes qualités. Je ne m’inquiète pas pour l’avenir.
Vous avez révélé dans le quotidien suisse Blick que Manchester United vous avait approché. Regrettez-vous de ne pas avoir donné suite ?
Non, je ne regrette pas du tout d’avoir refusé Man U. Je me connais et la demande, elle ne date pas de cet été, mais de l’été précédent où je revenais de blessure (blessure du tendon rotulien). Je sais ce que je peux apporter et entrer dans une équipe, même si c’est fantastique, car un numéro deux est hors de question. J’ai déjà vécu ça à Leipzig (2017-2020) et je n’ai pas envie de revivre ça. Je veux être sur le terrain, aider mon équipe à gagner des matches, ressentir pleinement cette adrénaline.
Je ferais tout pour faire partie du groupe (les Suisses pour la Coupe du Monde) et prendre le plus de matches possible. Pour cela, j’ai besoin d’un club, d’un grand club, pour pouvoir rivaliser avec Gregor Kobel (titulaire de Dortmund)
Parce qu’en coulisses, il y a toujours la sélection suisse ?
Oui, bien sûr, c’est toujours dans un coin de ma tête. Les éliminatoires de la Coupe du monde arrivent bientôt, en septembre, et on espère bien sûr se qualifier pour la phase finale aux Etats-Unis (2026). Je ferai tout pour faire partie du groupe et remporter le plus de matches possible. Pour cela, j’ai besoin d’un club, d’un grand club, pour pouvoir rivaliser avec Gregor Kobel (titulaire de Dortmund). Tout arrive à temps pour ceux qui attendent. Pour l’instant, je me concentre sur FCL. De grosses échéances arrivent et il faut absolument gagner ces matches. Je ne veux pas projeter trop loin.
Parme, le Celtic Glasgow, Augsbourg et Strasbourg vous ont-ils sollicité cet été ?
Ce sont des questions à poser à mon agent. Il a toutes les réponses (rires). Mais oui, ces équipes ont été intéressées. Ensuite, pour qu’un transfert ait lieu, il faut que trois interlocuteurs soient sur la même longueur d’onde. Dans tous ces cas, il n’y a pas de terrain d’entente. Cependant, je ne crois pas que les choses arrivent par hasard.
-À un moment donné, j’aurai des options. Et peut-être que le FCL en fera partie. Ce sera à moi de faire le bon choix
Si le FC Lorient revient en Ligue 1, est-il encore envisageable que vous prolongez ?
À un moment donné, j’aurai des options. Et peut-être que le FCL en fera partie. Ce sera à moi de faire le bon choix. En attendant, l’important est d’être performant pour atteindre cet objectif qui nous tient à cœur, à nous les joueurs, mais aussi à nos supporters ainsi qu’à ceux qui travaillent dans l’ombre. Nous méritons tous de revenir parmi l’élite.
Chez FCL, vous n’êtes pas le seul en fin de contrat ou à avoir une certaine soif d’autre chose à court ou moyen terme. Est-ce que ce sont des choses qui peuvent peser sur le groupe ?
Nous sommes tous des êtres humains. On a des émotions, des envies, des ambitions, et c’est vrai que certaines pensées démarrent en douceur dès l’hiver et c’est normal. C’est ainsi que se déroule le business du football. Pour le moment, je ne l’ai pas vraiment ressenti dans notre vestiaire qui se passe vraiment très bien. Même des joueurs comme moi qui sont en fin de contrat cet été, ils sont sereins, concentrés chaque jour à l’entraînement sur notre objectif commun. Après, dans le football, ça peut aller très vite et la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain.
Quels sont les dangers qui attendent le FCL dans cette deuxième partie de saison ?
Tout d’abord, il faut remercier le personnel. Le coach et « Cahu » (Yannick Cahuzac), mon entraîneur des gardiens et tous ceux qui sont derrière car ils font un travail exceptionnel avec nous au quotidien. C’est aussi pour cela que nous sommes performants cette saison. Pour moi, nous avons l’un des meilleurs effectifs de Ligue 2, si ce n’est le meilleur. Et il faut le confirmer à chaque match ! Maintenant, toutes les équipes nous attendent, comme on l’a vu à Laval. De plus, chaque point sera désormais une bataille. Nous devons mettre cela dans nos têtes.
