Le numéro 1 mondial Jannik Sinner comparaîtra devant le TAS les 16 et 17 avril après avoir été testé positif à une substance interdite sans être suspendu. Le TAS l’a annoncé vendredi.
“Aucune des parties n’a demandé une audience publique et les débats se tiendront à huis clos”, au siège du terrain des sports de Lausanne, poursuit la même source. Aucune date n’est fixée pour la sentence, généralement prononcée quelques semaines à quelques mois plus tard.
À deux reprises, en mars 2024, d’infimes traces de costebol (un anabolisant) ont été détectées dans le corps de l’Italien, mais le tribunal indépendant requis par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia) avait estimé fin août qu’il avait « commis aucune faute ou négligence ».
Le vainqueur de l’Open d’Australie et de l’US Open affirme avoir été contaminé par un membre de son équipe médicale, qui lui aurait appliqué un spray en vente libre contenant du clostebol sur sa propre main avant de masser Sinner et d’introduire accidentellement la substance interdite dans son corps.
Mais l’Agence mondiale antidopage a saisi le TAS en septembre et exige une suspension d’un à deux ans à l’encontre du numéro 1 mondial de 23 ans. Itia et la Fédération internationale de tennis se sont jointes à l’appel et seront également parties à l’audience.
«Il a été considéré dans la décision qu’il n’y avait aucune faute de Sinner. Notre position est qu’il y a toujours une responsabilité du sportif vis-à-vis de son entourage», expliquait mi-décembre Olivier Niggli, le directeur général de l’AMA.
“Nous ne contestons pas le fait qu’il puisse s’agir d’une contamination. Mais nous pensons que l’application des règles ne correspond pas à la jurisprudence”, a-t-il ajouté.
Vainqueur de l’Open d’Australie et de l’US Open en 2024, Jannick Sinner affrontera le Chilien Nicolas Jarry au premier tour du majeur de Melbourne, qui débute dimanche.
/ATS