Rams de Los Angeles | L’équipe la plus sous-estimée des séries éliminatoires ?

Los Angeles. Une mégalopole aux surnoms variés. La « cité des Anges » reste la plus répandue. Le « berceau du cinéma », entend-on à l’occasion. La La Terreà la rigueur. Los Angeles, où la fiction rencontre parfois la réalité. Ville où les Rams, contre toute attente, pourraient écrire une histoire digne d’Hollywood, dans laquelle ceux en qui personne ne croyait finissent par triompher.

Comme les chats, les béliers ont plusieurs vies. L’équipe a débuté sa saison avec quatre défaites en cinq matchs. Lors de cette séquence, Matthew Stafford a également perdu ses deux cibles principales. Puka Nacua la deuxième semaine et Cooper Kupp la troisième. Ils sont revenus à l’action lors du septième match de l’équipe. Les hommes de Sean McVay n’ont néanmoins remporté que trois de leurs cinq confrontations suivantes. Puis, lorsque l’alchimie a recommencé à fonctionner, les Rams se sont remis sur pied. Ce dimanche, les champions de la division Ouest du National tenteront de remporter un sixième match consécutif.

Pourtant, les Rams passent inaperçus.

Principalement parce qu’ils jouent dans l’avant-dernière division de la NFL, ils s’appuient sur l’un des quarts partants les plus anciens de la NFL, à la deuxième place, et ils maintiennent un différentiel de points négatifs.

Alors remettons les choses en perspective.

Les Rams n’ont perdu que deux matchs depuis le Memorial Day, Matthew Stafford est le seul quart-arrière partant de la NL avec une bague au Super Bowl, et même s’ils marquent peu de points, les Rams ont trouvé un moyen de se qualifier pour les séries éliminatoires.

Désormais, tout est possible.

Et si ce cliché résiste au passage du temps, un autre demeure : l’expérience permet de remporter des championnats. Stafford aura 37 ans dans un mois. Pour autant, il ne régresse pas. Sans trop dominer, il accomplit l’essentiel ; 3762 yards par la passe, 20 passes de touchdown, 8 interceptions, un taux de réussite de 65,8% et surtout 10 victoires en 16 matchs.

McVay croit toujours aux capacités de son quart-arrière à réaliser des jeux clés. Cette saison, dans une situation de troisième essai, l’entraîneur-chef a employé une formation fusil de chassedans lequel le quarterback se tient seul derrière la ligne de mêlée, 81,6 % du temps. Et ce, même si les Rams peuvent compter sur Kyren Williams, troisième cette saison en termes de yards au sol. Stafford est toujours l’homme de la situation et l’avenir de l’équipe en séries éliminatoires dépendra de sa performance. Comme en 2022.

Kupp ou Nacua ?

Certaines équipes sont limitées. Les Bengals ou les Cowboys, par exemple, doivent s’appuyer sur les performances d’un seul receveur pour avoir un jeu aérien viable.

Grâce à des choix de repêchage intelligents, les Rams peuvent compter sur Cooper Kupp et Puka Nacua. Une double menace étonnante. Avant le début de la saison, les deux complices auraient dû avoir une charge de travail similaire.

PHOTO ALEX GALLARDO, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Le receveur des Rams Puka Nacua (17 ans) le 28 décembre

Lors du premier match, Kupp a été davantage sollicité, avec 14 réceptions pour 110 yards. À leur retour au jeu, Nacua a été le plus utilisé, avec 7 réceptions et 106 yards.

Pourtant, depuis trois semaines, Kupp est invisible. Aucune réception contre les 49ers. Trois petites réceptions pour 24 yards face aux Jets. Puis juste une réception contre les Cardinals.

Les Rams gagnent, donc personne ne s’en soucie. Mais en playoffs, Stafford aura besoin de toutes ses munitions.

Le génie de McVay

Les Rams ont un différentiel de points de -14. Ils arrivent au 20e se classe dans la NFL pour les points marqués et 15ee classement en termes de points attribués.

Statistiquement, en passant et en courant, en attaque et en défense, Los Angeles s’apparente à une équipe de milieu de peloton. Cependant, il est troisième de l’association et accueillera un match éliminatoire.

PHOTO JAYNE KAMIN-ONCEA, ARCHIVES USA TODAY SPORTS

L’entraîneur-chef des Rams, Sean McVay, le 28 décembre

L’étoile de Sean McVay brille un peu moins qu’avant. Dans ce monde de nouveautés et d’excitation, tout semble éphémère.

Cependant, l’entraîneur-chef parvient toujours à être l’homme de la situation. Les Rams ont remporté tous leurs matchs avec une faible marge. Los Angeles n’a marqué en moyenne que 5,7 points de plus que ses adversaires lors de ses 10 victoires. La plus grande différence de points étant de 10, contre les Vikings et les Jets.

Certains entraîneurs courent à la ruine car ils peinent à s’adapter en plein match. Pensez à Zac Taylor à Cincinnati, Kyle Shanahan à San Francisco ou Raheem Morris à Atlanta.

McVay se démarque par sa façon d’analyser, de comprendre, d’ajuster et d’oser.

Cette saison, les Rams ont marqué en moyenne 1,7 point au premier quart-temps. Au quatrième trimestre, ce chiffre grimpe à 7,1. En première mi-temps, l’équipe se classe 27e en termes de points marqués. Dans la seconde moitié du match, elle est numéro 10e par sa productivité.

Chaque film à succès se distingue par un réalisateur visionnaire, un acteur principal chevronné et un casting de soutien engagé. Les Rams, avec McVay, Stafford, Nacua, Kupp et Williams, disposent des moyens nécessaires pour présenter un film d’une qualité insoupçonnée.

 
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