William Le Pogam et Yverdon Sport aiguisent actuellement leurs compétences au Portugal, sur la péninsule de Troia, dans la région de Lisbonne. Les Yverdonois préparent la reprise du championnat (le 19 janvier à Zurich) dans un climat relativement chaud et sur des terrains en excellent état. Prise de températures avec le capitaine de YS, William Le Pogam, à l’issue de la deuxième journée de ce stage.
YS : William, à l’heure où nous parlons, nous sommes le soir du 3 janvier, et déjà deux jours de camp se sont écoulés. Parlez-nous un peu de cette reprise où tout s’enchaîne si vite.
WLP : C’est vrai qu’il est tôt, c’est la première fois depuis mon arrivée en Suisse qu’on redémarre aussi vite. Les organismes n’y sont pas forcément habitués, mais avec un championnat qui débute le 19 janvier, difficile de faire autrement. La préparation va être très condensée, et on s’est en quelque sorte préparé à quelque chose de dur, d’intense. Nous savons que nous allons souffrir. Typiquement, ce vendredi, c’était une grande journée : physique, tactique, ballon mais aussi de la joie et du plaisir. Hier, c’était différent avec le voyage. Désormais, nous sommes pleinement dans le bain.
YS : Avant de parler de notre nouvel entraîneur, parlez-nous un peu de vos coéquipiers. Qu’est-ce que ça fait de les revoir ?
WLP : Cela fait toujours plaisir, d’autant plus que l’effectif a très peu changé pour le moment. On passe beaucoup de temps ensemble, cela nous permet de nous découvrir un peu plus et cela dans la sphère privée, pas seulement footballistique. Nous apprenons à nous connaître en tant qu’homme, pas seulement en tant que footballeur.
YS : Un mot sur le Portugal, et sur les infrastructures trouvées à Troia, où Yverdon Sport y restera jusqu’au 12 janvier ?
WLP : Le principal atout est le terrain. Ils sont de bonne qualité. Pour le moment, la météo est également très bonne. Les chambres de l’hôtel sont confortables. C’est quand même différent de Tabarka (en Tunisie), où nous étions l’année dernière. Le complexe ici est plus petit. Mais nous avons tout ce qu’il faut pour faire du bon travail.
YS : Venons-en donc à Paolo Tramezzani, nouvel entraîneur. Pouvez-vous nous décrire un peu son style ? Quel message veut-il vous envoyer ?
WLP : Ma première impression, c’est que c’est un entraîneur très exigeant, qui demande beaucoup d’intensité – exigeant dans le bon sens du terme. Il est également très proche de ses joueurs. Le dialogue est ouvert, ce qui est très important pour que le groupe puisse avancer vers des objectifs communs. Il a cette proximité mais sait aussi parfaitement poser des limites. Depuis que nous sommes ici, il a montré qu’il était le patron. Et puis comme lors d’un changement d’entraîneur, il arrive avec de nouvelles idées. Chacun a ses cartes à jouer. Tout le monde doit travailler encore plus dur, il n’y a pas de passe-droit. Les meilleurs joueront, et ça nous pousse à nous dépasser.
YS : Enfin, un mot sur le management ici à Troia. Quelle est l’importance de la performance du personnel ?
WLP : C’est toute la partie invisible, mais qui est si importante lors de la préparation. On peut s’entraîner autant d’heures qu’on veut, mais si le sommeil, les soins, la nutrition et tout ce qui va avec ne suivent pas, c’est difficile d’avancer. Nous pouvons compter sur un personnel très compétent, ce qui est très important pour atteindre nos objectifs.
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