OTTAWA | Cela ne veut pas tout dire, mais il suffit de jeter un coup d’œil sur les réseaux sociaux pour se rendre compte que le pays tout entier a perdu espoir envers Équipe Canada Junior.
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Même les plus optimistes commencent à perdre confiance. Après tout, comment pouvons-nous penser de manière réaliste et objective que cette version d’Équipe Canada junior a ce qu’il faut pour renverser la situation et remporter la médaille d’or ?
Pour ce faire, ils devront d’abord vaincre les Tchèques jeudi en quarts de finale et, ensuite, si la logique est respectée, ce sera la Suède en demi-finale et, très probablement, un match revanche contre les États-Unis. Unis en finale.
Après avoir perdu contre la Lettonie, vaincu l’Allemagne sans tambour ni trompette et creusé votre propre tombe face aux Américains, dites-moi sans rire que vous seriez prêt à miser votre argent sur une victoire du Canada !
Mais ce n’est pas impossible. On pourrait très bien se retrouver, dans quelques jours, avec une histoire et une résilience incroyables et voir le Canada soulever le trophée, repartir d’Ottawa avec la médaille d’or autour du cou et ainsi faire un doigt d’honneur à tous ceux qui en doutaient deux.
Pour y parvenir, beaucoup de choses devront changer. Beaucoup.
Quelqu’un devra se lever
Qui est le leader de cette équipe ? Oui, Brayden Yager est le capitaine et le meilleur leader naturel de l’équipe si l’on regarde une vidéo promotionnelle diffusée pendant les récréations où les joueurs de la CJE sont interrogés sur l’identité du leader par excellence de l’équipe. équipe (tous les joueurs interrogés ont nommé Yager tandis que ce dernier a donné son vote à Ethan Gauthier).
Mais, au-delà de la lettre, quel est le joueur qui va se lever et prendre en charge cette équipe, la traîner sur ses épaules pour l’aider à sortir du trou qu’elle est en train de se creuser confortablement ?
Pour l’instant, on ne voit qu’un groupe de passagers. Mardi, après la défaite contre les États-Unis, match dans lequel le Canada s’est tout simplement tiré une balle dans le pied avec son indiscipline, personne ne semblait avoir de réponse pour expliquer le fait que cette équipe soit celle qui a reçu le plus de pénalités mineures en le tournoi après quatre matchs.
Qui va payer ?
Pas plus que l’entraîneur Dave Cameron qui a remis cet échec entre les mains de ses joueurs, assurant que c’était « à eux de décider » s’ils voulaient ou non que leur tournoi continue.
Dommage car le Canada a joué un excellent match à cinq contre cinq. Mais lorsque la chaîne est arrivée, personne ne s’est levé pour renverser la situation. Tout le monde a suivi et s’est laissé entraîner dans ce tourbillon de pénalités et de mauvaise gestion des émotions.
En fin de compte, il semble y avoir un manque de responsabilité en interne. Easton Cowan, un joueur qui était considéré comme un grand leader auprès de la CJCE et qui est, jusqu’à présent, une déception monumentale, n’a pas sauté un seul tour malgré un penalty complètement stupide qui a permis aux Américains de porter le score à 3-1.
D’ailleurs, après ce but, l’attaquant Cole Eiserman s’est présenté devant le banc canadien et a lancé une insulte à Cowan. Le défenseur Cole Hutson a également nargué la foule après avoir ouvert le score en première période.
Et cela n’a semblé déranger personne du côté canadien lorsqu’on l’a interrogé à ce sujet après le match.
Aucune émotion
On aurait apprécié ressentir au moins un brin d’éclat dans les yeux des joueurs de la CJUE, une frustration et une envie de faire avaler aux Américains ces célébrations exubérantes plus tard dans le tournoi.
Nous le répétons, tout cela pourrait mal vieillir si le Canada parvient à redresser la situation. Mais, à l’heure actuelle, il est difficile de ne pas faire un parallèle avec la déconvenue de l’année dernière en Suède.
Hockey Canada a répété à plusieurs reprises avoir tiré les leçons des erreurs commises l’an dernier lors de ses sélections. Pour l’instant, on a l’impression de vivre un copier-coller de 2024.
Tout cela, pendant que des joueurs offensifs d’élite comme Beckett Sennecke, Michael Misa et Zayne Parekh regardent, depuis le confort de leur salon, cette équipe qui n’a marqué que dix buts en quatre matchs jusqu’à présent, soit le même total que l’Argentine. .. Suisse.
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