Contrairement à la Pologne, l’arrêt des livraisons de gaz russe via l’Ukraine ne plaît pas à la Slovaquie et à la Hongrie. Le Premier ministre slovaque Robert Fico, qui reste proche de Vladimir Poutine et dont le pays est très dépendant des approvisionnements en gaz russe, a prévenu mercredi des graves conséquences qu’entraînerait selon lui la fin du transit.
« L’arrêt du transit du gaz via l’Ukraine aura un impact radical sur nous tous dans l’UE, pas seulement sur la Fédération de Russie », a-t-il prévenu dans une vidéo publiée sur Facebook.
Ce leader nationaliste s’est rendu à Moscou le 22 décembre pour tenter de trouver une solution urgente, provoquant la colère de Volodymyr Zelensky, qui l’a accusé de vouloir « aider Poutine ».
“La diversification a un prix et toute alternative au gaz russe sera nettement plus chère”, a prévenu à l’AFP le porte-parole de la société gazière slovaque SPP, Ondrej Sebesta.
La Hongrie reçoit l’essentiel de ses importations de gaz russe via TurkStream, qui passe sous la mer Noire, et l’arrêt du transit via l’Ukraine ne l’affectera que marginalement, même si le Premier ministre Viktor Orban a déclaré « ne pas vouloir abandonner » cette route.
Belgique