Valérie Plante collapses on Sainte-Catherine Street

Valérie Plante, déjà fragilisée par une série de décisions controversées, a subi un autre revers cuisant.

Ses projets de piétonisation de deux des artères les plus emblématiques de Montréal, les rues Sainte-Catherine et Saint-Hubert, se sont heurtés à une opposition massive.

Au point qu’elle va publiquement s’effondrer avec ce projet.

Entre commerçants, citoyens et acteurs politiques, une coalition inattendue se forme pour freiner ces initiatives perçues comme déconnectées des réalités économiques et sociales de la ville.

Le projet de piétonniser la rue Sainte-Catherine aurait transformé cette artère historique en zone piétonne permanente, mais il suscite un tollé quasi unanime.

Pour Geoff Molson, propriétaire des Canadiens de Montréal et du Centre Bell, ce projet a dû ressembler à un véritable cauchemar.

Imaginez les difficultés accrues pour accéder au Centre Bell en voiture, dans une ville déjà paralysée par des chantiers incessants.

La congestion supplémentaire, couplée à une réduction des places de stationnement, aurait pu décourager des milliers de supporters et spectateurs.

La perspective de voir Sainte-Catherine devenir une artère piétonne permanente est un fiasco pour Molson.

Alors que les travaux provoquent déjà une congestion massive, imaginer que l’accès au Centre Bell devienne plus compliqué, notamment pour les automobilistes, était absurde.

Le projet aurait compromis l’arrivée des supporters, déjà confrontés à des défis logistiques pour assister aux matches et aux événements.

Heureusement pour lui, la forte opposition des commerçants, des citoyens et des organismes locaux semble mettre un terme à cette idée controversée, donnant à Molson un moment de répit.

Miracle pour le propriétaire du CH : la pression des commerçants et des citoyens force l’administration Plante à ralentir.

Selon un sondage cité par le parti Action Montréal, 87 % des commerçants de Sainte-Catherine sont fermement opposés au projet, arguant que les impacts économiques seraient catastrophiques.

Ce refus collectif semble être le dernier clou dans le cercueil de cette idée. Molson peut désormais souffler : la mobilisation pourrait bien enterrer définitivement ce projet controversé.

Sur la rue Saint-Hubert, la situation n’est guère meilleure pour le maire. Alors qu’elle espérait transformer cette rue en esplanade piétonne, 61 % des commerçants s’y opposent catégoriquement, craignant que cette transformation nuise à leurs clients.

Les commerçants dénoncent une vision utopique qui ignore les réalités du terrain, notamment l’insécurité croissante et la nécessité pour de nombreux clients de se déplacer en voiture.

Le président de la Peel Street Merchants Association, Alain Creton, s’est montré cinglant. Il a exprimé sa crainte que les parcs et les places prévus par le projet ne deviennent des lieux de rassemblement pour les sans-abri ou, pire encore, pour des activités nocturnes ombragées.

« Cela va créer de l’insécurité, point final »» a-t-il proclamé, ajoutant que les commerçants ne peuvent pas se permettre de perdre encore plus de clients dans une économie déjà fragile.

Le parti Action Montréal, par la voix de son chef Gilbert Thibodeau, a officiellement rejoint les rangs des opposants.

Dans un communiqué publié lundi, Thibodeau a appelé l’administration Plante à respecter la volonté des commerçants et à mettre un terme à ces projets qu’il qualifie de « déconnectés ».

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a également ajouté son poids à cette opposition. Selon François Vincent, vice-président de la FCEI, 65 % des Montréalais souhaitent une pause dans ces projets de réaménagement.

« Ce n’est pas le moment de bousculer le centre-ville alors que les élections approchent et que les commerçants ont du mal à se remettre sur pied » a souligné Vincent, appelant à un moratoire sur ces initiatives.

Ce nouvel échec illustre une fois de plus l’incapacité de l’administration Plante à concilier ses ambitions écologiques avec les besoins économiques et sociaux de la ville.

Les critiques pointent du doigt un maire déconnecté de la réalité, prêt à imposer des changements radicaux sans véritable consultation.

A l’approche des élections municipales, ce projet avorté pourrait bien symboliser l’effondrement d’une administration qui accumule les erreurs.

Valérie Plante, déjà sur la sellette, qui quittera la politique à l’automne 2025, doit désormais faire face à une opposition grandissante.

Si elle espérait que ces projets de piétonisation marqueraient son héritage, ils risquent de devenir le symbole de son incapacité à écouter les citoyens et à répondre aux enjeux économiques d’une ville en pleine crise.

Pour les commerçants de Sainte-Catherine et de Saint-Hubert, l’arrêt de ces projets représente une victoire essentielle. Mais pour Plante, cela rappelle brutalement que ses décisions ne sont plus unanimes et que sa carrière politique doit se terminer le plus rapidement possible.

Alors que les travaux de la rue Sainte-Catherine continuent de semer le chaos au centre-ville de Montréal, Valérie Plante peine à calmer la grogne grandissante des commerçants et des résidents.

Ces derniers, accablés par des pertes financières importantes et des difficultés d’accès, dénoncent une gestion insensible et déconnectée de la réalité économique.

Depuis le début des travaux entre De Bleury et Robert-Bourassa, les commerçants de Sainte-Catherine ont subi des pertes importantes, avec des baisses de chiffre d’affaires allant de 30 à 50 %.

Malgré un programme de compensation de 25 millions de dollars annoncé par l’administration Plante, très peu de gens ont pu en bénéficier.

Loin d’apaiser les tensions, le maire a exacerbé la grogne en appelant les commerçants à “faire leur part” en déposant des demandes d’indemnisation, tout en rejetant l’idée d’exonérations de taxe foncière, pourtant nombreuses les réclamaient.

Ces commentaires résonnent comme un manque d’empathie, alimentant l’impression que l’administration Plante privilégie une vision idéologique du réaménagement urbain au détriment des réalités économiques et commerciales.

Alors que Montréal se remet à peine des impacts de la pandémie, plusieurs commerçants voient ce chantier comme un coup fatal à leur survie.

Pour le Centre Bell, l’accessibilité est cruciale. Les supporters viennent de toute la zone métropolitaine, et l’idée de les obliger à affronter d’énormes embouteillages ou à abandonner leur véhicule pour accéder à l’arène pourrait nuire gravement à la fréquentation et aux revenus.

L’administration a salué la rapidité des travaux – réalisés sur un an et demi au lieu des quatre à cinq ans habituels – et les efforts déployés pour maintenir les chantiers propres et minimiser les nuisances.

Ces promesses n’ont toutefois pas convaincu les commerçants, qui continuent de dénoncer des pertes massives et une gestion inefficace.

Même des mesures temporaires, comme la fermeture ciblée de certains tronçons lors du Grand Prix, semblent insuffisantes pour apaiser les tensions.

Le coût astronomique de 123 millions de dollars pour cette première phase, combiné à l’absence de date claire pour la fin des travaux sur l’ensemble de Sainte-Catherine, renforce la frustration des intervenants.

Pendant ce temps, Destination Centre-Ville tente tant bien que mal de conserver une certaine attractivité en optimisant le stationnement et les animations, mais ces efforts sont éclipsés par l’ampleur des perturbations.

Geoff Molson prie pour que la possibilité que Sainte-Catherine devienne une zone piétonne permanente continue de s’éloigner.

Toutefois, cette bataille n’est pas encore terminée. Tant que Valérie Plante demeurera en poste jusqu’en octobre 2025, ses projets audacieux – mais souvent mal accueillis – continueront de menacer les habitudes et les besoins fondamentaux des Montréalais.

À l’approche des élections municipales, la grogne autour de Sainte-Catherine pourrait bien devenir un point central du débat, mettant encore plus de pression sur une administration déjà contestée.

Pour l’instant, Molson peut se réjouir que la voix des commerçants et des citoyens ait porté ses fruits, mais la vigilance demeure de mise.

Si la maire persiste dans ses idées, la catastrophe pourrait revenir assez vite.

En attendant, elle tente de calmer la tempête. Heureusement, le chantier de la rue Sainte-Catherine a pris une pause pour le temps des Fêtes.

Une fois toutes les infrastructures souterraines terminées, l’administration Plante promet des travaux « moins perturbateurs » en 2025, mais les promesses de réduction des nuisances n’apaisent pas la colère du public.

Pour Geoff Molson, cette trêve hivernale est aussi l’occasion de voir le chantier s’éloigner temporairement des accès au Centre Bell.

L’arrêt des travaux entre Peel et Mansfield ainsi que la réouverture des rues Metcalfe et Peel permettent aux automobilistes de circuler plus librement dans le secteur pendant une période cruciale pour le commerce et les événements du Centre Bell.

Cette accalmie reste cependant précaire : les inquiétudes et les colères liées à la piétonnisation permanente continuent de planer.

Face à cette grogne, l’opposition municipale réclame un référendum sur le projet de piétonisation. Avec des concertations jugées insuffisantes et un manque de transparence, commerçants et habitants s’inquiètent des conséquences d’un projet qui pourrait transformer durablement le visage du centre-ville.

Pour Geoff Molson, cette demande pourrait être la dernière chance de ralentir une initiative qui menace directement ses opérations.

La trêve hivernale à Sainte-Catherine donne du répit à tout le monde, mais les tensions restent vives.

D’ici octobre 2025 et le départ de Valérie Plante, le temps sera long…très long…

Dix de plus au cauchemar.

 
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