Samedi, Kirby Dach a finalement fait taire les chuchotements qui planaient sur lui depuis trop longtemps. Deux buts, une confiance retrouvée et un Canadien de Montréal qui repart avec une éclatante victoire de 4-0 contre les champions en titre, les Panthers de la Floride.
Mais soyons honnêtes : derrière ce réveil se cache un acteur clé. Patrick Lainé. Ce type n’est pas seulement un tireur d’élite de génie, il redonne vie à un coéquipier qui en avait désespérément besoin.
Dach, rappelons-le, était coincé dans une spirale descendante depuis le début de la saison. Nous l’avons vu, nous l’avons ressenti : ce n’était pas qu’une question de chiffres.
C’était une question de confiance. Et c’est Laine qui a ramené cette confiance, lentement, sans faire de vagues.
Pas besoin de discours grandioses ni de gestes spectaculaires. Laine a simplement fait ce qu’il fait de mieux : élever ceux qui jouent avec lui.
Prenez le premier but de Dach contre les Panthers. Tout commence avec Laine dans le coin de la zone offensive, attirant trois joueurs avec lui et, au moment parfait, une passe à Kaiden Guhle.
Guhle trouve Alex Newhook dans la fente et Newhook place la rondelle sur un plateau d’argent pour Dach, qui marque.
La fusillade ? Pas parfait, mais peu importe ? La rondelle est en bas, et c’est tout ce qui compte.
Et la laine ? Aucune mention sur la feuille de match. Mais c’est lui qui a initié toute l’action. C’est lui qui a attiré trois joueurs, qui a ouvert l’espace, qui a donné à Guhle et Newhook le temps de construire le jeu.
«Patrick est incroyable. Même quand il ne marque pas, il trouve des moyens de nous rendre meilleurs. » Dach a déclaré après le match. Et franchement, c’est difficile de discuter avec lui.
Il ne s’agit pas seulement de passes ou de buts. C’est une question de présence, d’aura. Laine a cette capacité rare à transformer un trio, à donner du sens au chaos.
Lors des derniers matchs, il a formé une combinaison avec Dach et Newhook qui commence sérieusement à inquiéter les défenses adverses.
Newhook l’a bien résumé : « Nous commençons vraiment à nous comprendre sur la glace. Patrick attire tellement d’attention que cela ouvre des espaces pour Kirby et moi. C’est à nous d’en profiter, et nous commençons à le faire.
Le deuxième but de Dach samedi en est un autre exemple.
Laine, encore une fois, a débuté la rencontre avec une lecture parfaite en zone neutre pour forcer un revirement du joueur des Panthers, ce qui a directement profité à Newhook qui a pu récupérer la rondelle et repérer Kirby.
Dach, comme sur le premier but, est au bon endroit, au bon moment. Deux buts, deux séquences où Laine n’apparaît pas dans les stats, mais où il est clairement l’élément clé.
Alors oui, c’est facile de se laisser emporter après une soirée comme celle-là. Deux buts de Dach, une victoire convaincante, et un trio qui semble enfin trouver son rythme de croisière.
Mais soyons réalistes. C’est juste un match. Dach devra prouver qu’il peut maintenir ce niveau, qu’il peut continuer à être ce centre dominant qu’on attend de lui.
Et la laine ? Il devra continuer à être ce catalyseur, ce joueur qui, même sans marquer, change tout sur la glace.
Pour l’instant, ce que nous avons vu samedi est prometteur. Dach, Laine, Newhook : un trio qui commence à faire des vagues.
Un Canadien qui montre enfin des signes de vie à cinq contre cinq. Et un Kirby Dach qui, après des mois de doutes, semble enfin croire en lui.
C’est là le véritable impact de Patrik Laine. Pas seulement ses buts en avantage numérique, mais sa capacité à donner vie à une équipe qui en avait cruellement besoin.
Pour Dach, ce n’est que le début. Mais un début qui pourrait tout changer. Et pour cela, il peut dire merci à Patrik Laine. Montréal aussi.
Amen