Le directeur général des Canadiens de Montréal, Kent Hughes, traverse une période mouvementée alors que le Championnat mondial junior en Suède met en lumière une autre série de décisions controversées.
Si le dossier Matvei Michkov hante toujours les supporters au plus haut point, c’est désormais Axel Sandin-Pellikka, le prodigieux défenseur suédois, qui donne des sueurs froides à Hughes et son équipe dirigeante.
Disons que son triplé va mettre de l’huile sur le feu.
Avec des comparaisons flatteuses avec Quinn Hughes, Sandin-Pellikka pourrait bien devenir le symbole d’une occasion manquée, alimentant encore davantage les critiques à l’égard de Hughes.
Lors du repêchage de 2023, les Predators de Nashville ont fait une offre audacieuse au Canadien : échanger leur 15e choix au total et leur jeune gardien vedette Yaroslav Askarov contre le 5e choix au total, finalement utilisé pour sélectionner David Reinbacher.
Hughes a décliné cette offre, préférant recruter un défenseur droitier avec un potentiel défensif élevé en Reinbacher.
Mais voilà, Axel Sandin-Pellikka, choisi 17e par les Red Wings de Détroit, fait désormais tourner toutes les têtes. Ses performances exceptionnelles au Championnat du monde junior le placent dans la conversation des meilleurs jeunes défenseurs de sa génération, aux côtés de Quinn Hughes.
Dynamique, offensif et doté d’un flair impressionnant avec la rondelle, Sandin-Pellikka démontre qu’il aurait pu être une option plus spectaculaire pour le Canadien, surtout compte tenu de son impact immédiat.
Si Kent Hughes avait accepté l’offre des Predators, il aurait pu sélectionner Sandin-Pellikka tout en ajoutant Askarov à l’organisation.
Ce gardien de but qui a du talent qui sort des oreilles et maintenant membre des Sharks de San Jose, est perçu comme un futur grand de la LNH et aurait donné au Canadien une énorme flexibilité sur le marché des transactions.
Car avec Askarov à Montréal, on aurait pu échanger Cayden Primeau avant que sa valeur ne chute complètement.
Sans oublier qu’avec Askarov dans les rangs, Hughes aurait pu monétiser Samuel Montembeault sur le marché des transactions pour obtenir un gros rendement tant la valeur du Québécois est élevée.
Une telle décision aurait permis au Canadien de renforcer à la fois son groupe de défenseurs et sa profondeur devant le filet.
Avec Lane Hutson et Axel Sandin-Pellikka, Kent Hughes aurait immédiatement échangé Mike Matheson, avant que sa valeur ne baisse également.
Le rejet de l’offre des Predators ne fait qu’ajouter aux décisions controversées qui hantent Hughes. Sandin-Pellikka brille à l’heure où Reinbacher, bien que faisant preuve de qualités intéressantes, reste toujours à l’écart en raison d’une grave blessure au genou, qui ralentit son évolution.
La comparaison directe entre les deux joueurs devient inévitable et met une pression supplémentaire sur Hughes pour que Reinbacher atteigne son plein potentiel.
De plus, cette situation rappelle aux supporters que des opportunités plus attractives ont été négligées, tant pour renforcer l’équipe à court terme qu’à long terme.
À l’heure actuelle, Sandin-Pellikka attire l’attention de tous, tandis que le choix de Reinbacher semble de plus en plus défensif et conservateur.
Kent Hughes, déjà critiqué pour avoir ignoré Matvei Michkov, doit désormais justifier son refus de l’offre des Predators et son choix de Reinbacher.
Tandis que Sandin-Pellikka continue d’impressionner, Hughes se retrouve dans une position où chaque décision passée semble hanter le Québec tout entier.
Les partisans et les analystes se demandent si l’avenir prouvera que Hughes avait raison ou si cette série de décisions marquera un autre chapitre d’erreurs coûteuses dans l’histoire du Canadien.
Avec des talents comme Axel Sandin-Pellikka et Yaroslav Askarov qui auraient pu être les pierres angulaires de l’organisation, Hughes n’a plus le droit à l’erreur.
Montréal est une ville où les attentes sont grandes et l’histoire se souviendra de ces choix cruciaux, pour le meilleur ou pour le pire.
Kent Hughes a dû ressentir une pointe de douleur jeudi après-midi lorsqu’il a vu Axel Sandin-Pellikka voler sur la glace lors du premier match du Championnat du monde junior 2025.
Avec une performance étincelante de trois buts et une passe décisive, le défenseur suédois a non seulement mené son équipe à une éclatante victoire 5-2 contre la Slovaquie, mais a également rappelé à tout le monde pourquoi il est déjà comparé à Quinn Hughes.
Participer à son troisième tournoi mondial junior est un exploit en soi, mais Sandin-Pellikka ne s’est pas contenté de se présenter.
Il a dominé le match, alliant vitesse, vision et précision pour accumuler quatre points. Son tir sur réception en avantage numérique, son positionnement offensif et son sang-froid lors de son troisième but démontrent une maturité et une capacité à faire la différence dans les moments clés.
Comparé à Quinn Hughes pour son style de jeu fluide et sa capacité à générer de l’offensive depuis la ligne bleue, Sandin-Pellikka est devenu un incontournable des conversations sur les jeunes défenseurs d’élite.
Chaque performance impressionnante de sa part met davantage de pression sur Kent Hughes, qui a choisi de repêcher David Reinbacher au 5e rang au lieu d’opter pour une transaction qui aurait pu changer l’histoire du CH.
Le seul espoir du Canadien présent au Championnat mondial junior, Rasmus Bergqvist, a marqué un but lors de la victoire de la Suède, apportant une note positive à l’organisation.
Ce n’est cependant pas ce choix obscur qui va nous consoler.
Refuser l’offre des Predators, ignorer Matvei Michkov et opter pour David Reinbacher au 5e rang du classement général sont des décisions qui, aujourd’hui, semblent peser lourdement sur ses épaules.
Chaque performance éblouissante de Sandin-Pellikka aux Mondiaux ne fait qu’intensifier cette pression, laissant les fans se demander si le Canadien a vraiment le bon directeur général en place.
Rien n’est moins sûr.