Après le succès de Paris 2024, l’athlétisme, retombé dans l’anonymat, explore de nouvelles voies

Publié le 19 décembre 2024 à 09h36. / Modifié le 19 décembre 2024 à 10h38.

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Aux Championnats du monde d’athlétisme à Budapest en 2023, le triple médaillé d’or Noah Lyles a plaisanté sur la ligue nord-américaine de basket qui désignait le vainqueur de la saison NBA par les termes de « champion du monde ». « Champion du monde de quoi ? Des États-Unis ? le sprinteur américain était agacé. “En athlétisme, presque tous les pays se battent, donnent le meilleur d’eux-mêmes et [on voit] tous les drapeaux. Il n’y a pas de drapeau en NBA. Un an plus tard à Paris 2024, Noah Lyles devient champion olympique du 100 mètres, l’épreuve suprême du roi des Jeux. Et pourtant, amer, il regrette de ne pas être reconnu dans la rue.

Ce n’est pas propre à Noah Lyles. Alors que performances et records se succèdent dans de nombreuses disciplines, aucun athlète n’a plus la notoriété d’Usain Bolt, dont l’aura s’étendait bien au-delà des stades. L’athlétisme attire moins de diffuseurs. En France, le groupe L’Equipe, qui développe son offre télévisuelle en récupérant des compétitions délaissées ou secondaires, vient d’annoncer un partenariat inédit pour la diffusion des Ligues de Diamant à partir de l’année prochaine. Cette annonce intervient après plusieurs années pré-olympiques sans diffuseur dans le pays, les fans étant contraints de suivre le circuit des compétitions majeures sur YouTube.

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