“J’ai tout vécu avec Agen”, raconte Hugo Verdu avant d’affronter le SUA avec Brive jeudi soir

“J’ai tout vécu avec Agen”, raconte Hugo Verdu avant d’affronter le SUA avec Brive jeudi soir
“J’ai tout vécu avec Agen”, raconte Hugo Verdu avant d’affronter le SUA avec Brive jeudi soir

l’essentiel
Arrivé à Brive à l’intersaison, Hugo Verdu s’apprête à retrouver une équipe agenaise dont il a porté le maillot pendant huit saisons. Parti à Nice en 2021 puis de passage à Massy, ​​le Gersois donne un nouveau souffle à sa carrière.

Vous vous préparez à rencontrer Agen ce vendredi. Comment abordez-vous cette rencontre face à une équipe lot-et-garonnaise assez irrégulière cette saison ?

Pour avoir joué là-bas, je sais à quel point nous pourrions être heureux. Mais je me souviens aussi que ma dernière victoire avec Agen, c’était ici. On se méfie donc, d’autant qu’ils font un très bon bloc. Ils sont allés « matcher » à Béziers. Ils perdent certes dix points mais ce n’est pas mérité. Derrière cela, ils ont pris deux bonus offensifs à domicile. Tout est dit. Nous les recevrons comme il se doit.

Quels souvenirs gardez-vous de vos huit années passées au SUA ?

J’ai tout vécu avec Agen. Il y a eu les années Espoirs avec un groupe supplémentaire qui apparaissait en premier pour la plupart. Malheureusement, c’est le lot des clubs formateurs, tous les meilleurs éléments sont progressivement partis. C’est frustrant, mais on ne peut pas le combattre. Avec l’équipe première, les deux premières rétentions ont été des saisons extraordinaires. Puis il y a eu la dernière année qui a été catastrophique. La fameuse saison « record » (26 défaites en 26 matches).

Vous partez à Nice en 2021. Que retenez-vous de votre séjour là-bas ?

C’était mixte. Quand je suis arrivé, le club était plein d’ambition. Il est passé tout près de progresser en Pro D2, étant éliminé par Narbonne en demi-finale. A côté de ça, il venait d’avoir le drame avec James Lasis qui était paralysé suite à un accrochage en mêlée. Quand je suis arrivé, tout le monde était sous le choc. Malgré tout, nous avons réussi à nous qualifier, non sans difficulté, mais nous avons été éliminés par Valence-Romans. On peut dire que ce fut un échec. La deuxième saison a été encore plus compliquée. Après un mauvais départ, nous avons fini par tenir le coup. De mon côté, j’ai été victime d’un accident domestique qui m’a empêché de jouer une bonne partie de la saison. Ce n’était pas génial.

Vous rejoindrez ensuite Massy à l’été 2023…

C’est Jean-Baptiste Di Martino (le manager) qui m’a contacté en mars. Ils étaient alors en Pro D2 mais savaient qu’ils allaient descendre. Je n’avais entendu que du bien d’eux : un club de formation et familial. Ils m’avaient fait bonne impression l’année précédente lorsque j’avais joué contre eux. C’est typiquement le genre de projet que je souhaitais trouver et je n’ai pas été déçu.

Puis il y a eu cette opportunité de venir à Brive. Comment s’est-elle présentée ?

Pierre-Henry Broncan m’a appelé en janvier. Il lui fallait un joueur polyvalent de neuf et dix, Jiff et buteur. Nous avons eu une vidéoconférence et c’est arrivé. J’ai été très bon à Massy, ​​mais quand tu es en National et qu’un club de ce statut te contacte tu fermes les yeux et tu dis oui.

Comment avez-vous vécu ces premiers mois en tant que Briviste ?

Cela change (rires). Quand j’ai quitté Agen, il n’y avait pas encore les infrastructures qu’il y a aujourd’hui. Nice et Massy étaient des clubs un peu moins structurés à ce niveau. Il existe à Brive un formidable outil de performance. A Massy, ​​on a eu du mal à s’entraîner à 15 contre 15. Là, nous sommes 45. Il faut s’adapter à tout ça. Mais le groupe m’a très bien accueilli. A côté de ça, nous avons fait une bonne première partie de saison. Je suis très heureux.

Vous avez rejoint un club qui a pour objectif de se hisser en Top 14. L’enjeu est tout autre…

Oui et c’est la première fois de ma carrière que je joue des rôles principaux. Je les avais un peu joués avec Agen lors de notre montée en Top 14, mais c’était un contexte différent. J’étais plutôt un Espoir qui se relevait de - en - quand il y avait des blessures. C’est différent et assez agréable.

De retour à Agen, que vous inspire son parcours ces dernières années ?

C’est toujours frustrant de voir un club comme Agen en difficulté en Pro D2. Si je ne me trompe pas, depuis leur défaite, ils ne se sont pas qualifiés pour les demi-finales. C’est « nul » pour eux. Mais quand on n’a pas forcément le budget pour exister au plus haut niveau c’est un peu plus compliqué.

 
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