Comment avons-nous osé vous vendre que ce Vendée Globe 2024 était extrêmement serré mardi midi, alors que Sébastien Simon (alors 3ème) pointait à 30 milles du leader de l’épreuve Yoann Richomme ? Eh oui, la 10e édition de l’événement mythique est entrée ce mercredi dans une autre dimension. En ce 38ème jour, 20 minutes fait en tout cas le point sur tout ce qu’il faut savoir sur ce Vendée Globe, et particulièrement sur cette folle course menée dans l’océan Pacifique.
- Un trio d’inséparables prêts à partager un café dans le Pacifique
Trente-huit jours d’une épreuve épuisante avec 14 000 milles parcourus et 49 758 incertitudes en mer… pour un écart de 900 mètres entre les trois premiers bateaux ! C’est la trajectoire folle qu’a choisi de prendre ce Vendée Globe 2024. Ce score irréel (à 11 heures ce mercredi), alors que nous venons de passer sous la barre symbolique des 10 000 milles séparant notre trio Charlie Dalin-Sébastien Simon- Yoann Richomme de l’arrivée, est évidemment inédit en dix éditions.
Récapitulons : la commande est complètement chamboulée par rapport à mardi midi depuis que Charlie Dalin a pris le relais plombaprès l’avoir occupé du 2 au 16 décembre puis victime d’un problème technique (aujourd’hui réparé) avec une voile, devant Sébastien Simon et Yoann Richomme, tour à tour patrons de la course mardi. Franchement, puisque les derniers écarts sont de 0,36 et 0,47 milles entre nos héros du Pacifique, ne peut-on pas immortaliser ce moment de l’histoire avec un selfie café (ou bière) entre les trois skippers ?
- Le classement ce mercredi midi
1. Charlie DallinMacif Santé Prévoyance) à 9 834 milles de l’arrivée
2. Sébastien Simon (Dubreuil Group) à 0,36 milles du leader
3. Yoann Richomme (Parprec Arkéa) à 0,47 milles du leader
4. Nicolas Lunven (Holcim – PRB) à 602,96 milles du leader
5. Thomas Ruyant (Vulnérable) à 603,68 milles du leader
6. Jérémie Beyou (Charal) à 615,23 milles du leader
- Antoine Cornic valide la théorie du « un forage par jour »
Le « professeur » Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, continue d’inspirer les marins, comme l’a confirmé Antoine Cornic ce mercredi matin. « Michel Desjoyeaux a raison : on a un problème par jour alors que ce n’est pas deux… », vient de glisser l’actuel 32e de la course dans une vidéo. Tout sourire (ou presque), il explique qu’après avoir été victime d’avaries, son Immobilier Humain traversant de nouvelles difficultés.
«Je ronflais tranquillement et nous sommes partis vers le tas», raconte Antoine Cornic. Le - de s’habiller et de descendre, la quille était à l’envers, les ballasts aussi, l’axe du pilote a explosé. Mais j’irai plus tard et je verrai ce qui se passe. » Car sa priorité est plutôt dans la gestion du dessalinisateur. Le skipper de 44 ans épuise en effet sérieusement ses réserves d’eau à bord. Alors n’allez pas lui parler d’un Vendée Globe 2024 ultra serré, lui qui pointe à 4 622 milles du trio de tête.
- Des nouvelles de « Marina Foils »
On ne va pas se mentir, ces derniers jours ont été un peu ennuyeux à bord Feuilles de marina et notre skipper virtuel commence à trouver les journées longues. De plus, les codes Netflix ne fonctionnent pas en dehors de l’Australie. Pas d’empannage, pas de tempête ou d’ovni à éviter, c’est tout droit et les positions changent peu sur Virtual Regatta.
Our file on the Vendée Globe 2024
Le prochain grand défi sera d’éviter le calme au large des côtes néo-zélandaises. De grandes zones sans vent sont attendues. Dans le pire des cas, il faudra faire appel à Richie McCaw et ses petits copains des All Blacks pour pousser le bateau. Ils nous doivent cela après le titre volé en 2011.