Tenant du titre en Ligue des Champions, le Real Madrid pousse néanmoins toujours pour la création d’une SuperLigue et se justifie.
La nouvelle formule de la Ligue des Champions est pour l’instant plutôt une réussite. Plus de matchs et plus de suspense, les spectateurs sont au rendez-vous même si cette formule de championnat allongée peut faire penser à une ligue fermée qui se dessine. Ce n’est pas anodin, le projet mis en place par Aleksander Ceferin visait à contrer les aspérités de certains grands clubs européens comme la Juventus, le FC Barcelone et le Real Madrid, à créer une Super Ligue plus rentable et surtout quasiment fermée. Face au refus des supporters, et à la sévérité de l’UEFA, le projet a échoué sans être définitivement clos.
Le PSG visé par le Real Madrid
Responsable de cette Super Ligue, Florentino Pérez est persuadé qu’il a raison et que son idée finira par triompher. Mais il se heurte pour l’instant à la fermeté des autorités, et est convaincu pour cette raison précise qu’il propose la bonne solution pour le football. C’est ce qu’a livré lors d’une conférence à la Harvard Business School son bras droit, José Angel Sanches, pour qui l’heure de la révolution a sonné. “ Si nous voulons préserver la position dominante du football dans le secteur du sport et du divertissement, nous devons changer le système. Les instances dirigeantes d’aujourd’hui sont comme les musiciens du Titanic, continuant à jouer même lorsque le navire a coulé. Le système tel que nous le connaissons est terminé. Il faut organiser les choses différemment dans le secteur. C’était la raison d’être de la Super League et c’est encore plus urgent aujourd’hui », a déclaré le dirigeant madrilène, qui en a profité pour tacler évidemment le PSG et Manchester City, clubs propriété des pays. “ C’est une chose de lutter contre des entreprises privées, mais c’en est une autre de lutter contre des pays qui possèdent des clubs et disposent de poches d’argent infinies. », a souligné José Angel Sanches, pour qui le Real Madrid reste un exemple de gestion sportive et financière, mais se débat avec des ressources bien inférieures aux clubs de l’État.
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