Deux rapports confidentiels de l’Inspection générale des finances, révélés par France Info, mettent en avant un budget « fortement déficitaire ».
24 juillet. Les premières épreuves des Jeux Olympiques lancent Paris 2024. Moins de 48 heures avant la cérémonie d’ouverture, le 142e La session du CIO élit les Alpes françaises 2030 comme région hôte des XXVIes Jeux Olympiques d’hiver. Pour la quatrième fois, la première en 38 ans depuis Albertville 1992.
Un sésame après une candidature express (le dossier de candidature a été officiellement déposé le 7 novembre 2023). Une allocation « conditionnelle », suspendue à la garantie financière de l’État. Avec un délai de 1est novembre. Gabriel Attal hésite, joue pour gagner du -. C’est finalement Michel Barnier qui signera. Un jour après l’expiration du délai…
Voilà pour le cadre. Le budget prévisionnel est, selon L’Équipe, d’environ 2,3 milliards d’euros pour le comité d’organisation, montant auquel il faut ajouter près d’un milliard d’euros pour la Solideo (la société qui livre les travaux des JO). Mais selon France Info, deux rapports de l’IGF (Inspection générale des finances) jettent une ombre sur l’ensemble, révélant : « Un budget Cojop Alpes 2030 qui s’annonce fortement déficitaire (…) La prévision de déficit s’avère optimiste et doit être réévaluée. » Alors : ” Le résultat prévisionnel du Cojop présente d’emblée un déséquilibre, que la mission estime entre 850 et 900 millions d’euros (M€), à couvrir par les pouvoirs publics. »
D’ailleurs, le CIO s’impatiente. Le projet, toujours porté par Renaud Muselier (président de la région Provence Alpes Côte d’Azur) et Laurent Wauquiez (conseiller spécial de la région Auvergne-Rhône-Alpes) n’a toujours pas de président à la tête du comité d’organisation du Jeux olympiques et paralympiques. Pour mener à bien le projet, un ticket Michel Barnier-Martin Fourcade aurait, selon Le Parisien, été évoqué pour les premiers mois du Cojop. Il rappellerait un tandem prestigieux, celui composé de l’ancien Premier ministre et de Jean-Claude Killy aux commandes lors des Jeux olympiques d’Albertville en 1992 (et celui composé de Tony Estanguet avec Bernard Lapasset au début de l’aventure parisienne 2024) .
Cinq mois après les sourires et les câlins de la remise des prix, les nuages assombrissent les premiers pas des Jeux d’hiver de 2030.
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