« Un incendie RH. » C’est ce qu’aurait généré Véronique Lugiéry au sein du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (Cojop). Ce responsable des ressources humaines, embauché en janvier 2023 pour recruter plusieurs centaines de CDD pour assurer le bon déroulement des Jeux, a été licencié début août 2024 pour faute grave. Modèle : « un mode relationnel conflictuel » et « opposition systématique » envers sa hiérarchie, ainsi qu’une responsabilité dans « l’augmentation disproportionnée des tensions dans les relations professionnelles ».
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Lundi 16 décembre, Véronique Lugiéry a demandé des mesures provisoires aux prud’hommes de Paris pour prononcer sa réintégration et la nullité de ce licenciement, qu’il estime faire suite à des alertes sur l’état de désorganisation des services à l’approche des Jeux. Et surtout, sur l’illégalité de l’embauche de surveillants, dont le travail consistait notamment à surveiller les parkings, à jours fixes. Ce statut, normalement réservé aux cadres indépendants, a été appliqué aux milliers de salariés de Paris 2024, alors que la majorité d’entre eux obéissaient à des horaires, parfois jusqu’à soixante heures par semaine, sans rémunération des heures supplémentaires ni du travail. travail de nuit.
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