Quelles sont les qualités d’un bon arbitre ? La question était à l’ordre du jour aujourd’hui, lors de la première matinée de la VIIIe édition du Journées de l’arbitrage à Casablanca. En termes de Pierluigi Collinaprésident de la Commission d’arbitrage de FIFA et figure emblématique de l’arbitrage sportif, le talent est la première qualité que doit posséder un arbitre. Collina, qui s’est exprimée lors de cette édition sur le thème « Les nouvelles frontières de l’arbitrage : sport et finance», ajoute que l’engagement est également important. En outre, souligne-t-il, nous devons être « prêts à travailler plus dur chaque jour ». Son mantra ? “Ayez toujours une longueur d’avance.” Ensuite, il faut être bien préparé, insiste-t-il.
Alors comment s’est-il préparé tout au long de sa carrière ? « Entretenir une bonne santé, anticiper le déroulement du match et rassembler un maximum d’informations sur les joueurs et les matchs précédents », partage-t-il. La préparation est fondamentale, souligne Pierluigi Collina. Car « des décisions partielles ne peuvent pas être prises ! », conclut-il.
Outre la préparation, il faut avoir et entretenir la confiance en soi, insiste le spécialiste de l’arbitrage. Et cette confiance vient de la préparation, explique-t-il. UN esprit d’aciernourrie et entretenue par une préparation physique, mentale et technique, elle est la clé d’un arbitrage de qualité et réussi.
Et puis, ajoute le spécialiste de l’arbitrage, gardez en tête qu’il y aura toujours des jours difficiles. « De mauvaises décisions seront prises à cause de la négligence ou pour toute autre raison. Ce que je dis aujourd’hui à mes jeunes arbitres, c’est qu’il faut assumer les conséquences de ces décisions.” Bien sûr, dit Collina, il y a des erreurs qui tuent (professionnellement), pour d’autres “elles vous rendront plus fort”, promet-il. Dans tous les cas, prévient Collina, « éviter les responsabilités ne vous rendra pas meilleur ».
Quant à l’état actuel duarbitrage de footballCollina souligne que la technologie actuelle aide les arbitres à mieux faire leur travail. Toutefois, cette figure mondiale de l’arbitrage sportif reste convaincue que même si les technologies, comme l’intelligence artificielle (intelligence artificielle), améliorent significativement la qualité de l’arbitrage, elles ne finiront jamais par remplacer l’arbitre. Collina a, par ailleurs, félicité le Maroc pour les progrès réalisés dans le domaine du football et de l’arbitrage. Il a mis un accent particulier sur ceux des équipes féminines.
Cet événement phare, organisé conjointement par le Centre de Médiation et d’Arbitrage International de Casablanca (CIMAC) et la Casablanca Financial City Authority (CFCA), s’impose comme un rendez-vous incontournable « pour les professionnels du droit (avocats, juges, arbitres, médiateurs), les décideurs économiques ». , des régulateurs publics et des experts de la finance et des assurances et des chefs d’entreprise », explique Hicham Zegray, secrétaire général de la CIMAC lors de son discours. «C’est un laboratoire d’idées et de solutions à de multiples défis», a déclaré Saïd Ibrahimi, PDG de la Casablanca Finance Authority.
Plus de 200 spécialistes internationaux de l’arbitrage commercial et financier participent à cet événement. Cette édition met particulièrement en avant le rôle stratégique de l’arbitrage et de la médiation dans l’amélioration du climat des affaires au Maroc. Le parallèle avec le monde du sport se veut une manière de s’inspirer des bonnes pratiques adoptées dans le monde sportif pour continuer à prendre des décisions rapides, sous pression, avec rigueur et en toute transparence.