Avant le vote sur l’Arabie Saoudite, le jeu de lobbying de la FIFA et de ses adversaires

Publié le 5 décembre 2024 à 09h14. / Modifié le 5 décembre 2024 à 13h15

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Début décembre, le football international entre dans une série de trois tirages au sort successifs destinés à projeter l’attention des joueurs et des spectateurs vers les prochaines grandes compétitions. Par ordre d’apparition, ce jeudi à Miami, a lieu le tirage au sort de la première Coupe du monde des clubs masculins, un événement réunissant 32 équipes du 15 juin au 13 juillet 2025 aux Etats-Unis. Le 13 décembre à Zurich aura lieu le tirage au sort des groupes de qualification pour la Coupe du monde masculine 2026, prévue du 11 juin au 19 juillet 2026 au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique. Et le 16 décembre à Lausanne, les 16 équipes de l’Euro féminin, qui se déroulera en Suisse du 2 au 27 juillet 2025, connaîtront leurs adversaires du premier tour.

Mais le véritable moment institutionnel important de fin 2024, celui qui déterminera les années à venir, aura lieu le 11 décembre. C’est la seule réunion qui aura lieu en ligne et non en personne, même si ses effets seront très concret, et c’est aussi celui pour lequel il y a le moins de suspense. Les 211 associations membres de la FIFA sont appelées à désigner les pays hôtes des Coupes du monde masculines 2030 et 2034. Le Conseil de la FIFA – sorte de gouvernement du football mondial contrôlé par son président, Gianni Infantino – a échoué à chaque fois à retenir une seule candidature : celle commune de l’Espagne, du Portugal et du Maroc pour 2030, et celle de l’Arabie Saoudite pour 2034.

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