Le Centre Bell était en effervescence mardi soir, alors que Patrik Laine, fraîchement arrivé des Blue Jackets, a marqué un but spectaculaire à son premier match avec les Canadiens de Montréal.
Avec un tir du poignet d’une précision et d’une puissance chirurgicales, Laine a réussi ce que beaucoup décrivent déjà comme le « tir de l’année ».
Pendant ce -, à Columbus, la colère gronde.
Les partisans des Blue Jackets, frustrés et abasourdis, n’arrivent toujours pas à y croire : comment leur organisation a-t-elle pu troquer une arme offensive comme Laine contre un défenseur terne comme Jordan Harris ?
Pour plusieurs, cet échange est maintenant perçu comme un vol évident, une erreur de gestion qui hantera le directeur général Don Waddell pendant des années.
Pendant que Laine se pavane sous les projecteurs montréalais, Harris reste coincé dans un cauchemar. Classé 7e ou 8e défenseur des Blue Jackets, il a débuté la saison en tribune de presse, incapable de convaincre les entraîneurs de lui accorder une place régulière.
Puis, aujourd’hui, il est toujours indésirable, après plus d’un quart de saison. Il est peut-être le 6ème défenseur pour le moment, mais c’est plutôt par défaut.
En vérité, Harris n’était même pas censé figurer sur une liste de la LNH.
Les critiques à son encontre se multiplient. Ni offensif, ni robuste, ni solide en défense, Harris est perçu comme un joueur sans identité, une critique déjà entendue à Montréal, mais qui prend aujourd’hui des proportions accablantes dans l’Ohio.
Pour Don Waddell, ce match d’ouverture symbolise une humiliation personnelle. La performance éblouissante de Laine, marquée par un but devenu viral sur les réseaux sociaux, contrastait fortement avec l’incapacité de Harris à trouver sa place. Waddell a cependant été clair lors d’une conférence de presse :
« Jordan doit montrer qu’il peut contribuer immédiatement. Nous avons beaucoup de concurrence et seuls les meilleurs resteront. »
Malheureusement pour Waddell, Harris non seulement n’a pas réussi à se démarquer, mais il a complètement échoué.
Les attentes placées en lui après l’échange de Laine semblent avoir écrasé le défenseur, qui n’a montré aucun signe encourageant lors du camp d’entraînement ou des matchs préparatoires.
Les partisans des Blue Jackets, qui espéraient un retour décent pour Laine, se sentent trahis. Sur les forums et les réseaux sociaux, la grogne est palpable.
Comment a-t-on pu laisser partir un buteur d’élite, capable de transformer un match à lui seul, pour un défenseur aussi peu inspirant ?
Les médias locaux ne sont pas en reste. Certains journalistes n’hésitent plus à qualifier cet échange de « désastre organisationnel », rappelant que Laine était non seulement une force offensive, mais aussi une figure marketing cruciale pour Columbus.
En comparaison, Harris représente tout au plus un morceau de profondeur, qui semble déjà voué à l’oubli.
Pour Montréal, Laine n’a pas seulement marqué un but : il a envoyé un message clair. Après une saison difficile à Columbus, il est prêt à redéfinir sa carrière sous les couleurs du Canadien.
Son tir spectaculaire, combiné à une performance énergique et inspirée, a immédiatement conquis les supporters, qui le voient comme un élément clé pour accélérer la reconstruction de l’équipe.
Pendant que Patrik Laine écrit le début d’un nouveau chapitre glorieux à Montréal, Jordan Harris est coincé dans une spirale descendante à Columbus.
Pour Don Waddell et les Blue Jackets, cet échange symbolise un échec cuisant, une décision qui pourrait bien définir leur saison – et pas dans le bon sens.
Le contraste entre les deux joueurs est cruel, mais inévitable : tandis que Laine brille, Harris disparaît. Et pour Colomb, le goût amer de cet échange pourrait bien persister longtemps.
Imaginez quand Ivan Demidov, le prodige que Columbus a snobé pour Cayden Lindstrom, joue avec Patrik Laine.
Ça va pleurer longtemps à Columbus.