Septième du sprint d’Assen samedi, Fabio Quartararo a dû se contenter de la douzième place ce dimanche. Le Français a rencontré des difficultés liées au manque de grip, mais a néanmoins sauvé des points et terminé premier parmi les pilotes équipés d’une moto japonaise.
Propos recueillis auprès de Fabio Quartararo à Assen.
Un Grand Prix difficile : « Le grip n’était pas très bon donc je ne pouvais pas vraiment attaquer. Je me sentais peut-être un peu mieux à mi-course, mais le rythme était déjà trop lent. Pour l’instant, nous n’avons pas d’explication sur la raison pour laquelle nous avons été si lents en course. Quand on regarde les tours des premiers, ils n’ont eu aucun problème d’adhérence. Il faut donc faire des analyses, récupérer un maximum de données et essayer de progresser. »
Bagnaia 30 secondes plus rapide que 2023 : « Nous avons terminé 24 secondes derrière lui, soit 6 secondes de mieux que le vainqueur de l’an dernier… Mais clairement, nous sommes encore loin. Il nous manque beaucoup de choses. Je ne sais pas, il semble qu’avec le nouveau composé de pneus, ils ont pu faire beaucoup mieux, mais pour nous, il n’y a pas de différence. Il faut donc comprendre pourquoi l’adhérence est toujours aussi faible dans toutes les conditions. »
L’impact de ce nouveau pneu en course par rapport aux tests : « En fait, pour nous, il n’y a pas de changement. Mais en regardant les temps des autres, ils sont plus rapides partout dans toutes les courses. C’est quelque chose que nous ne comprenons pas et nous ne comprenons pas pourquoi cela ne nous avantage pas. »
Francesco Bagnaia intouchable ce week-end : « Il est impressionnant. Il a gagné les deux derniers sprints et les deux dernières courses, c’est l’homme à battre. Dès l’instant où vous commencez à gagner, vous êtes en pleine confiance et vous vous sentez imbattable. C’est un sentiment que chaque pilote souhaite ressentir et aujourd’hui il l’a. Il sera donc au sommet pendant un moment.
L’écart entre les Ducati 2023 et 2024 semble énorme, et pas seulement à cause des pneus… : « Je peux apporter le plus d’expérience à Yamaha en fonction de ce que je sais, mais je ne suis ni un génie, ni un ingénieur, donc j’essaie juste de donner le maximum de retours sur ce que je vois des autres pilotes devant moi. J’ai eu la chance ce week-end d’en suivre certains et la différence est clairement visible, donc je pense que c’est intéressant de voir ça et c’est aussi ce que permettra le fait d’avoir quatre motos (en 2025) ».
La Yamaha aussi difficile physiquement qu’au Mugello ? « Non, beaucoup moins. Bien sûr, j’avais mal, mais cela n’a pas affecté mes résultats et j’ai pu maintenir mon rythme du début à la fin. La course de sprint a été encore plus difficile. Le rythme était plus lent que pendant le sprint. Je pense que c’est une des raisons. »
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