les comités préparent les JO 2030

les comités préparent les JO 2030
les comités préparent les JO 2030

Après Paris-2024, la accueillera à nouveau les Jeux Olympiques en 2030 pour la version hivernale. Les comités Savoie et Mont-Blanc ont déjà un oeil sur cette échéance.

Comment se prépare la génération 2030 ? « Nous sommes en plein milieu de cela », affirme Fabienne Dheyriat, directrice générale du Comité de Savoie. « Ce sont les jeunes d’aujourd’hui, même si les catégories d’âge diffèrent selon les disciplines : un Steven Amiez, 26 ans, en ski alpin ou un Romain Allemand, 17 ans, en snowboard freestyle font partie de ces skieurs qui « nous devrait voir les Jeux olympiques en 2030. »

Côté Mont-Blanc, Philippe Blanc-Gonnet, directeur du comité envisage également. « Nous essayons de produire des champions pour 2030. Dans le comité nous avons des jeunes de 16 ans, 20 ans, ils sont à l’heure pour 2030, c’est ce qui motive tout le monde. Nous avons cet objectif. » Il évoque le ski de bosses, avec pour la première fois cette année un coach dédié à la discipline, ou encore le groupe de skicross qui accueille des skieurs de Savoie ou des Alpes du Sud pour une meilleure émulation. “Et nous avons des chiffres qui continuent d’augmenter en biathlon et en ski nordique”, dit-il. A noter qu’en biathlon, 6 des 7 athlètes de l’équipe de France féminine viennent de Savoie et de Haute-Savoie.

Blanc-Gonnet : « La préparation physique doit être intégrée dans notre réflexion »

Pour bien se préparer, les deux commissions mettent également l’accent sur la préparation physique, qui prend une place de plus en plus importante. “On travaille de mieux en mieux sur cet aspect”, juge Fabienne Dheyriat, qui peut compter depuis un an sur une salle de sport au sein du siège du comité, “le camp de base” à Albertville. « Nous travaillons avec les collèges sports-études, nous avons un coordinateur, nous mettons en place des formations sur la préparation physique au niveau des clubs, pour que tout le monde ait le même message, les mêmes consignes. » « La préparation physique doit être intégrée dans notre réflexion, confirme Patrice Blanc-Gonnet. « On engage des préparateurs physiques pour encadrer les jeunes, c’est un aspect important, surtout l’été. Nous travaillons également avec le lycée du Mont Blanc qui dispose d’un espace dédié. On skie moins sur glacier qu’avant, on skie à contretemps, on a la chance de pouvoir compter sur des pistes à La Clusaz en mai par exemple, donc l’été on a plus de chance d’être préparé physiquement. »

Dheyriat : « Le budget ? Nous sommes toujours des ric-rac”

Reste la question du budget et les difficultés à trouver un financement adéquat. «On est encore du ric-rac», estime Fabienne Dheyriat. « On demande toujours plus aux parents ou aux clubs, mais on ne peut pas non plus tout leur demander. Il faut trouver des partenaires, des sponsors privés pour essayer de réduire au maximum la part des familles. » Patrice Blanc-Gonnet poursuit : « Le haut niveau coûte cher, les déplacements, les forfaits, l’encadrement. Nous avons besoin de ressources supplémentaires. Il devrait y avoir une cellule de performance, comme il y en a eu pour Paris-2024. Nous demandons des ressources, nous ne les avons pas encore. Mais c’est peut-être un peu tôt car il n’y a pas encore de Cojop. Mais il est important de capitaliser et d’aider une nouvelle génération. » L’horizon 2030 ouvre de nouvelles perspectives.

Sénégal

 
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