39 des 40 concurrents Vendée Globe sont toujours en course ce 27 novembre, 17 jours après le départ des Sables d’Olonne. Les leaders, Charlie Dalin, Thomas Ruyant et Yoann Richomme, se dirigent à des vitesses impressionnantes, aidés par un vent de travers et une mer pas trop agitée, vers le cap de Bonne-Espérance. Et les écarts se creusent nettement entre les bateaux à foils, ces sortes d’ailes qui permettent aux bateaux de s’élever au-dessus de l’eau, et ceux à dérives. A terre, le public est passionné par la course. Chaque midi, il est invité à assister séances avec les skippers sur grand écran à proximité du PC de course Les Sables d’Olonne.
“On suit tous Eric, on met une carte dans le réfectoire où on déjeune tous les midis !”
Ce mardi, le skipper Eric Bellion est rejoint en direct et raconte :« J’ai commencé la course avec des problèmes de navigation au Cap Finisterre. J’ai été un peu distancé par le peloton et je suis très content d’avoir rattrapé mon retard. C’est une course très longue et il faut avancer à tout prix ». Avant de partir, Eric Bellion a fait de nombreuses courses chez Emmaüs pour décorer la loge dans laquelle il recevait ses partenaires. De nombreux employés du Centre Emmaüs des Essarts in Vendée are present. “46 accompagnateurs, tous salariés et tous bénévoles. Nous suivons tous Eric ! l’un d’eux s’enthousiasme, nous mettons une carte dans le réfectoire où nous déjeunons. « C’est assez émouvant parce qu’on lui envoie des messages tous les jours et là, on le voit. Je l’ai trouvé plutôt en pleine forme et confiant dans son bateau. en ajoute un autre.
Chaque jour, spectateurs et internautes sur le site Vendée Globe peut également bénéficier deexplications météo. “Pas de houle, mer relativement plate, une quinzaine de nœuds de vent et surtout à angle droit avec un vent de traversexplains Etienne Saiz, meteorologist at the Vendée Globe management. « On parle beaucoup du vent, mais l’état de la mer est aussi très important, je suis assez surpris, car les bateaux tiennent bien le coup.
“Ça a commencé à accélérer fort, note Martin Le Pape, jeune skipper et consultant d’un jour, avec les vitesses qu’ils parviennent à atteindre, le curseur est difficile à placer. Il faut continuer à avancer vite pour les concurrents et en même temps, il faut préserver le bateau. Les écarts vont encore se creuser d’ici jusqu’au Cap de Bonne-Espérance.
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