Une semaine après la terrible sieste du Grand Prix de Catalogne, la Formule 1 pose ses valises en Autriche. Comme souvent, la catégorie reine du sport automobile est suivie comme son ombre par la F2 et la F3. Et comme la semaine dernière, l’antichambre de la Formule 1 nous a offert un grand moment FFL. Cette fois, la passe décisive ne vient pas de Victor Martins, mais d’Isack Hadjar.
Isack Hadjar ou la malchance française
La séance de qualifications est en cours et les pilotes progressent au fil des tours. Avec la disparition de la piste, il est fort probable que la pole position lui soit retirée en fin de séance. Et dès les premiers tours, un pilote s’est imposé comme favori pour cette pole : le Français Isack Hadjar.
Le pilote Campos Racing a réalisé le meilleur temps, deux dixièmes plus vite que son dauphin. Il reste 19 minutes à la séance, et on se dit que le Français a toutes les armes pour enfoncer le clou. Des gouttes de sueur commencent à couler sur nos tempes, qui laissent rapidement place à un ruisseau lorsque l’on voit notre coéquipier relégué aux six dixièmes de notre temps. Mais comme souvent, la malice tricolore vient à notre secours. Alors qu’il réalise un nouveau tour rapide, le moteur d’Isack Hadjar rend l’âme et nous gratifie d’un sublime nuage de fumée. L’image est magnifique. Au risque de me répéter, la saison des barbecues est bel et bien ouverte.
« Oh mon Dieu… » Isack Hadjar
Si l’abandon est terrible pour le Français, sa chute au classement est belle. Pourtant, sa pole position virtuelle a tenu jusqu’à 5 minutes de la fin. Mais on vous avait prévenu, la piste devient de plus en plus accidentée au fur et à mesure du passage des monoplaces. Hadjar perd non seulement une pole position, mais chute également à la 7ème place, et s’élancera donc de la quatrième ligne de la course. double tripler.
