AVIS Il y aura toujours des rabat-joie pour minimiser la qualité de la prestation de nos petits Mauves hier soir, mais j’ai beaucoup apprécié cette belle victoire face à l’une des meilleures équipes de notre championnat.
Nous avons certainement souffert dans les 20 premières minutes ;
Nous avons certainement bénéficié d’un facteur chance qui nous a souvent fait défaut ces dernières années ;
Certes, contrairement à ce qui s’est souvent produit, toutes les décisions arbitrales, qu’elles soient celles de l’arbitre ou celles du VAR, nous ont été favorables ;
Certes, jouer à 11 contre 10 et même contre 9 à la fin du match permettait d’obtenir plus facilement un score clair dans un set de tennis ;
Mais il faut remonter au dernier match de la saison 2019/2020 (avant l’interruption de la compétition en raison de la crise sanitaire) pour voir une victoire encore plus large avec le score de 7-0.
Honnêtement, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu le plaisir d’assister à une réunion aussi agréable au Parc Astrid.
Rendons à César ce qui appartient à César, ou plutôt aux Gantois ce qui appartient aux Gantois, ces derniers venant gagner et pas seulement défendre en plantant le bus des joueurs devant le but. Mais pourquoi diable n’avez-vous pas joué avec une saine détermination, mais avec un engagement totalement excessif et brutal ?
Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour le comprendre, la réponse est Wouter Vrancken, l’impétueux entraîneur de La Gantoise qui a entraîné Genk jusqu’au crépuscule de la fin de saison.
J’ai toujours trouvé que Gand était une équipe assez sportive et amicale, qui joue généralement un football attrayant, mais hier, j’ai vu beaucoup d’intimidateurs et de joueurs cruels.
Au lieu de s’en prendre à l’arbitre, Vrancken aurait mieux fait d’encourager ses joueurs à jouer au football plutôt que de se consacrer directement au football.
Cela dit, Colin Coosemans aurait-il pu être puni pour avoir pris la chemise de Dean ?
L’action ne s’est évidemment pas déroulée à l’intérieur du terrain, mais à partir du moment où la faute a échappé à M. D’hondt, le VAR devait ou, plus précisément, avait le droit d’intervenir.
D’après les règles stupides en vigueur, la réponse est oui si la faute méritait l’exclusion et non si un camarade de notre dernier bastion s’était replié derrière lui au moment du geste illicite. Maintenant – j’ai regardé les images il y a quelques instants – Zanka revient avec un shot d’essence pour couvrir son gardien et Coosemans ne peut donc pas hériter du carton rouge.
L’honnêteté intellectuelle m’oblige à reconnaître que sinon j’aurais certainement survolé et aurais sans doute été tenté de penser que la faute méritait d’être exclue.
Je voudrais profiter de cette occasion pour souligner la différence entre l’honnêteté intellectuelle et l’objectivité, un concept dont j’ai souvent discuté avec des amis.
Qu’il s’agisse de cette chronique, de discussions entre amis ou de mon travail, j’essaie toujours de faire preuve d’honnêteté intellectuelle dans mes commentaires, ce qui dans certains cas peut entraîner des difficultés relationnelles puisque dans certaines circonstances, il peut être plus facile de suivre le vent.
Donnons un exemple clair : si je commente les phases controversées après le Standard d’Anderlecht, je le ferai en exprimant ce que je pense sincèrement dans mon âme et dans ma conscience. Serai-je toujours objectif ? J’aimerais pouvoir répondre par l’affirmative, mais l’honnêteté intellectuelle m’oblige à exprimer des doutes sur mon objectivité.
Ce qui m’amène au sujet de l’arbitrage. Certains lecteurs m’ont parfois (ou souvent) reproché une tendance excessive à critiquer ceux qu’on appelait autrefois les hommes en noir. Je n’ai jamais fait cela en prenant délibérément le parti de me montrer de mauvaise foi, mais il est certain qu’inconsciemment cela a dû se produire à une occasion ou à une autre. C’est pourquoi, depuis quelques temps, j’ai décidé de parler beaucoup moins des défauts de l’arbitrage.
Si l’on revient au match de dimanche soir, l’arbitrage de M. D’hondt m’a semblé excellent, à part peut-être une certaine indulgence par rapport au jeu très agressif de Gant en début de match.
Inutile de dresser un tableau pour comprendre que cette appréciation de la performance de l’arbitre n’est en aucun cas partagée par les joueurs et supporters gantois et encore moins par M. Vrancken.
C’est ce qui donne à la fois le charme et le côté dramatique du football.
Là où je pense que l’exclusion de Torunarigha est tout à fait justifiée et qu’il aurait dû être exclu plus tôt en raison de sa façon de jouer, certains pensent que son deuxième carton jaune est très sévère.
Alors que pour moi, VAR a eu raison de ne pas intervenir à cause de Coosemans pour les arguments exposés ci-dessus, d’autres soutiennent que ce qu’il a fait justifie une exclusion.
Même si l’envoi de Samoise aux vestiaires n’a permis aucune discussion à mes yeux, certains jugeront que son geste n’était pas extrêmement grave.
En tout cas, je serais curieux de savoir quand le Sporting a obtenu un score de 15-0 en trois matchs.
S’il y a quelqu’un parmi vous, passionné de statistiques ou de recherche archivistique, qui connaît la réponse, je serais heureux qu’il me la dise.
Avant le match, j’avais dit à qui voulait l’entendre que David Hubert aurait deux matchs tests contre des adversaires plus coriaces que les derniers qu’il avait affrontés.
Il a passé le premier obstacle haut la main, il y a fort à parier que ce sera également le cas jeudi face à Porto.
Quant à Wouter Vrancken, j’imagine qu’il a noté en rouge sur son carnet le week-end des 1er et 2 février durant lequel les Gantois recevront le Sporting chez eux.
L’accueil sera certainement particulièrement chaleureux et très attendu par les Buffles qui auront soif de revanche, car peu habitués à supporter un tel dégel.
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