Depuis plusieurs heures, la plateforme Prime Video propose deux documentaires sur deux stars internationales.
La première étoile est la Suisse
Et un mot revient sans cesse lorsqu’on parle d’elle : élégance. Même John McEnroe le dit : « Premièrement, Federer est un grand, ou le plus grand joueur de tous les temps. La classe pure. Il aimait vraiment ce sport, plus que quiconque. Le joueur de tennis le plus élégant que j’ai jamais vu. Un Baryshnikov des courts de tennis !
À quoi ressemblent les 12 derniers jours de Roger Federer dans sa carrière de joueur de tennis ? Le ton du film est séduisant.
Le résultat, un peu décevant. Un documentaire pourtant signé par deux excellents réalisateurs, Joe Sabia et Asif Kapadian, qui avaient déjà dressé le portrait d’Ayrton Senna et d’Amy Winehouse.
Une déception due à un souci de rythme, au manque de suspense et à des séquences qui ressemblent plus à un album de famille avec sa femme Mirka et leurs enfants, qu’à une rétrospective sportive. Pour autant, le film n’est pas inintéressant. Cela commence par l’annonce de la retraite de Federer, se poursuit avec l’organisation de son dernier match dans le cadre de la Laver Cup, une compétition initiée par les Suisses.
Une retraite synonyme de deuil
Au fil des jours, Federer se laisse envahir par la tristesse, une forme de mélancolie et redoute les dernières balles sur le court : « Le tennis va me manquer. On pourrait presque dire que c’est un deuil. C’était une excellente école de vie, et je lui suis reconnaissant pour tout ce qu’il m’a appris. Mais les athlètes professionnels savent que leur temps est limité et que cela peut être difficile à accepter.
Federer, c’est l’envie de tout maîtriser. Dans les moindres détails. Réussir cette sortie. Sans céder à trop d’émotion. Et c’est un échec car le dernier match se termine dans un flot continu de larmes. Les siennes et celles de son équipe composée notamment d’Andy Murray, Novak Djokovic et surtout Rafael Nadal, inconsolable qui dit : «Roger Federer, des tas d’émotions et de souvenirs. Le sentiment avant une finale du Grand Chelem contre Roger est différent. L’ambiance est différente, la pression aussi. Savoir que je ne reverrai jamais cela est quelque chose de douloureux.« .
De ce documentaire, on retiendra deux choses en particulier : l’importance de la communication dans une carrière sportive avec cette maîtrise absolue de chaque discours, de chaque image produite. Et puis surtout, l’impossibilité de prononcer le mot « retraite » pour ces sportifs de haut niveau.
Quel avenir pour Céline Dion ?
Si vous pleurez en regardant le documentaire sur Federer, attention, vous risquez de rivaliser avec la Fontaine de Trevi en découvrant celui consacré à Céline Dion, toujours sur la plateforme Prime Video.
La star dévoile sa maladie neurologique, le syndrome de la personne raide. Comme à son habitude, elle a décidé de tout dire et de tout montrer, y compris une scène dans laquelle on la découvre en pleine crise. De longues minutes de souffrance, où son corps se raidit à l’extrême, où son visage se tord dans une douleur infinie. Une séquence qui intervient après un enregistrement au cours duquel Céline Dion retrouve un peu de sa voix sur la chanson du film “Love Again”, titre que l’on devrait retrouver au sommet des hits avec la sortie de ce documentaire.
Et qui semble annoncer un retour prochain de la star sur le devant de la scène. Et si c’était pour les Jeux Olympiques de Paris ?
Les documentaires « Les 12 derniers jours de Roger Federer » et « I Am : Céline Dion » peuvent être vus sur Prime Video.
