«Ils ont rendu le village heureux»

«Ils ont rendu le village heureux»
«Ils ont rendu le village heureux»

C’est le retour des héros dans leur ville.

Pézilla-la-Rivière, 17 heures Les cloches des églises sonnent pendant 10 minutes pour marquer une première victoire historique du club dans une compétition nationale, le challenge France Régional 2, à Toulouse contre Pontacq.

Un peu comme si les membres disparus du club avaient bien pris soin de lui, symbolisé par le bob mythique de Bruno Micheu, entraîneur des finalistes 2002, vissé sur la tête de Nicolas Olive avec ce brin d’herbe au coin de la bouche lors l’échauffement, à l’une des premières et belles images de ce film à suspense et son fin heureuse, à laquelle on ajoutera celle de la présence osmotique des joueurs n’ayant pas participé à cette finale (blessures ou autres). Un film qui comporte son lot de scènes fortes, avec au générique Guilhem Guirado venu prodiguer ce conseil lors du dernier entraînement vendredi et qui a prévenu : “tu es en mission” , avec les 500 supporters déchaînés dont une grande partie a participé à une grillade sur le parking du stade préparée par Thomas et sa brigade de grillades qui a fait des miracles. Le drame du match a crescendo avec des blessures aux postes clés, pour une scène d’anthologie avec un effondrement quasi général de l’essai concédé à la dernière seconde (20-19) avant que l’adversaire ne rate la transformation et transforme 116 ans de frustration et 5 finales perdues. dans une jubilation indescriptible et chargée d’émotion, colorant la pelouse verte en « jaune et noir » en quelques secondes.

Une jeunesse insouciante

C’est la fierté des papas finalistes Thierry Berjoan, Florent Lamarque, Philippe Olive, de voir leur progéniture Thierry, Théo, Nicolas réussir là où ils avaient échoué, ou la joie des habitants du quartier du Fenouillèdes pour leurs deux champions Sébastien Marin et David. Venosino. Bien que sans suspense, la scène finale s’est déroulée sous les platanes du marché de gros, où Saint-Jean avait allumé le feu pour une finale avec le défilé de joueurs, entraîneurs, dirigeants sur une charrette chantant à pleins poumons “Écoutez, c’est les Pézillanais, ce soir on a gagné, ce sont les Revelli qui vont s’enflammer. repris par un public fou. « Nous sommes le peuple jaune et noir. C’est une journée extraordinaire. Nous sommes aujourd’hui sur le toit de la France. Ils ont rendu le village heureux. Merci pour ce bonheur”, Le maire Jean-Paul Billes s’est déchaîné sans retenue, ceint de son écharpe « jaune et noire ». Au casting, on n’oubliera pas les entraîneurs Eric Gineste, Florent Blin, Pierre David, et ceux de l’équipe réserve, Bastien Morato, David Faure, Julien Pujolar, et les entraîneurs José Carreno et Olivier Billès, ni les autres villages du convention (Saint-Féliu, le Soler, Corneilla, Baho). Ce n’est que très tard dans cette soirée festive que les coprésidents Thierry Baux et Régis Moliner se sont rendu compte qu’ils étaient pour toujours les premiers. Les larmes aux yeux, les anciens élèves de 1922, 1959, 1976, 1990, 2002 peuvent applaudir cette jeunesse insouciante qui a accompli sa mission. Les supporters peuvent attendre sereinement la suite.

 
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