Enseignant à l’école municipale d’Oreye depuis près de quinze ans, « Rakam », le surnom qu’on lui donnait lorsqu’il était au lycée, était un pilier parmi ses confrères. «C’était mon ami. Ma classe est à côté de la siennecommente Vincent Vigil Bajo, également capitaine du Geer. Il était super avec les enfants. François avait toujours une bonne blague à raconter. Depuis une semaine, j’ai du mal à accéder à la salle des professeurs.
“Un exemple”
Il y a quelques années, François Raemaekers a décidé de reprendre le contrôle de lui-même en perdant de nombreux kilos. « Il était un exemple pour beaucoup. Ses temps sur 10 km étaient phénoménaux. La vie est cruelle mais François ne voudrait pas voir ses amis dans cet état.” poursuit Vincent Vigil Bajo. « Cela faisait neuf ans que nous nous voyions presque tous les jours. Il était bien plus qu’un simple collèguedit Marco Derenne. Il était un pilier pour tout le monde. Il riait toujours, aussi bien au travail que dans le monde du football. Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers, tellement la vie est injuste. Nous ne comprenons pas comment cela lui est arrivé. La veille, il avait participé à un autre semi-marathon en 1h23. C’était un sportif expert qui menait une vie très saine. Et puis François était quelqu’un qui n’a jamais abandonné. Qu’est-ce que je retiens de lui ? Il a juste fait sourire les autres.
Président de Fantasy Oreye
Les Orétois adoraient aussi le futsal. Il y a quinze ans il créait, avec un groupe d’amis, le club Fantasy Oreye. Il occupait le poste de président. “Nous avons à cœur de terminer la saison sans le remplacer pour lui rendre hommage car nous pensons tous que c’est ce qu’il aurait souhaité, même si les objectifs de cette saison et des prochains matches semblent désormais anecdotiques.” commente le club. « Il était le dernier créateur encore présent. Il jouait régulièrement et je me suis occupé de tout là-bas. Il a donné sans compter», commente Bruno Philippe.
Affilié au club d’athlétisme de Hannut (FCHA) depuis deux ans, François Raemaekers, qui n’est autre que le cousin de Cédric, en devient rapidement un membre important. Il devait participer à son quatrième marathon le 1er décembre à Valence. “C’était mon meilleur ami, mon Dieucommente son père, Yvan. je Il espérait passer moins de 3 heures lors de son prochain marathon. François était l’homme le plus gentil, toujours prêt à aider n’importe qui. Pour vous donner un exemple, à Geer dans le football, il était la douzième roue du carrosse mais il n’a jamais reculé. Il était toujours là pour soutenir ses amis. La vie est injuste…”