« Je les regardais tellement quand j’étais petit… » Le rêve du Toulousain Fabien Reboul, sélectionné pour les JO

« Je les regardais tellement quand j’étais petit… » Le rêve du Toulousain Fabien Reboul, sélectionné pour les JO
« Je les regardais tellement quand j’étais petit… » Le rêve du Toulousain Fabien Reboul, sélectionné pour les JO

l’essentiel
Comme avancé dans La Dépêche du Midi à partir du 7 mai, le joueur du Stade Toulousain disputera le double aux Jeux Olympiques (26 juillet-11 août) aux côtés d’Edouard Roger-Vasselin, avec qui il n’a jamais joué. Le Toulousain rêvait évidemment de disputer l’épreuve avec Sadio Doumbia, son partenaire habituel du stade, mais il emmènera un peu de son ami sur le terrain olympique.

Qu’est-ce que ça fait de savoir que nous allons participer aux Jeux Olympiques de Paris ?

Je suis évidemment très content mais ma première pensée va à Sadio, puisque l’objectif était d’y aller ensemble. Que l’un d’entre nous soit sélectionné, cela reste un exploit incroyable même si nous ne sommes pleinement impliqués dans le double que depuis trois ans. C’est notre projet qui est récompensé. Au départ, on s’est dit : “Paris 2024, et pourquoi pas ?” Donc je représenterai aussi un peu Sadio sur le terrain à Paris. Il est ravi pour moi. Il m’a beaucoup aidé. Il a été à la fois joueur et entraîneur de notre duo, pendant longtemps avant que Paul Cayre ne vienne nous coacher. Je suis extrêmement reconnaissant envers Sadio. Mais avec Edouard, on a une façon de vraiment faire quelque chose de bien et c’est très cool aussi.

Que signifient les Jeux olympiques pour vous ?

Je les regardais tellement quand j’étais petite. L’athlétisme, tout ça, j’ai adoré. J’étais fan. J’ai toujours rêvé de représenter la France, en Coupe Davis et aux JO.

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Comment avez-vous vécu ces dernières semaines avec votre blessure au dos et l’incertitude autour de la sélection ?

Le dos était compliqué. Je me suis retrouvé avec une douleur inconnue, qui m’a empêché de jouer à 100% pendant un mois. A Roland-Garros, on a fait un nul qui nous semblait fait mais j’étais trop faible et ça s’est mal passé (élimination au 1er tour). Derrière, j’ai adapté une routine quotidienne d’entretien et de renforcement car l’idée était de se remettre en forme. Maintenant je me sens vraiment bien (en mi-temps aujourd’hui à Halle avec Doumbia).

« À Wimbledon avec Sadio, à Hambourg avec Edouard »

Quand ont eu lieu les premiers échanges avec la FFT ?

Nous avons pas mal discuté la semaine dernière. Edouard m’a appelé, Ivan Ljubicic et Paul-Henri Mathieu aussi (cadres fédéraux) pour déjà me surveiller, je leur ai envoyé les résultats de mes examens. Ils voulaient savoir si j’étais à 100% avant d’annoncer la sélection.

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Roger-Vasselin avait évoqué l’idée de jouer Wimbledon avec son partenaire olympique…

On en a parlé mais on s’est mis d’accord pour jouer avec notre partenaire habituel. Il jouera donc avec Santiago Gonzalez et moi avec Sadio. Nous n’avons jamais joué ensemble. Partir sur un Grand Chelem, sur gazon, sans automatisation, ça n’aurait pas été simple. On va beaucoup se voir ces prochains jours, on va partager des entraînements, faire connaissance. Dans les tournois, si on perd rapidement à Wimbledon, on risque de faire un Challenger juste derrière. Nous pensons jouer ensemble à Hambourg, sur terre battue, entre Wimbledon et les JO. Et nous continuerons la préparation des Jeux. Cela nous fera trois semaines ensemble, c’est bien.

 
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