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Carrossier de formation, il travaille principalement dans la région des Marches au garage Allart. C’est alors que naît sa passion pour la sculpture. « Une amie m’a alors demandé de lui réaliser une composition en acier corten. Le virus est arrivé et ne m’a jamais quitté.”

Le chrome et l’acier Corten sont les métaux qu’il modélise, du moins dans un premier temps, avant de s’intéresser désormais à l’acier inoxydable : « Un matériau un peu plus difficile à travailler, durable et recyclable, qui peut être poli et auquel on peut donner des effets miroir. Je dis habituellement que le fer à souder est mon crayon, tandis que la meuleuse est ma gomme. » .Emmise n’hésite pas à ajouter de la couleur à ses œuvres : « Grâce à diverses laques ou verres colorés par exemple, un peu comme dans les vitraux artistiques, notamment pour mettre en valeur les ailes d’un insecte par exemple ».

Pourquoi les animaux : « J’aime les animaux, surtout ceux auxquels on ne fait pas forcément attention et donc leur redonner la place qu’ils méritent : les insectes, les animaux de la ferme ou nos forêts. Je ne me vois pas sculpter un lion ou un tigre. Il n’a pas nécessairement besoin de libérer sa puissance pour être intéressant. ».

Partageant sa vie entre ses Ardennes natales et les Alpes de Haute Provence, Embise a eu l’occasion de découvrir le pays grâce à ses animaux de métal. Il sera également, une semaine avant la cérémonie Godefroid, au Salon national des artistes animaliers de Bry-sur-Marne pour recevoir le Prix Sandoz. Il expose également en permanence à la Space Art Gallery de Redu et occasionnellement dans celles d’Alfredo Longo à Mons et de Dany Liehrmann à Liège.

Innovation Godefroid : MachineSight

Avec une équipe d’experts de classe mondiale, MachineSight conçoit et fabrique des robots de pointe pour l’industrie 4.0 à Marloie.

MachineSight, une PME de haut vol. ©EDA

MachineSight, PME fondée en 2018 et basée à Marloie (Marche-en-Famenne), est un intégrateur spécialisé en électromécanique industrielle. La petite entreprise qui emploie une vingtaine de personnes (une équipe multidisciplinaire d’experts en ingénierie, robotique et informatique) utilise l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets-IoT, la science des données et l’analyse pour développer et installer des robots capables de manipuler des objets, de contrôler la qualité d’une pièce produite par des industries de pointe : aéronautique, pharmaceutique, sidérurgique, électronique.

« Nos robots contrôlent et garantissent la qualité des produits de nos clients. Cela nécessite des compétences analytiques et une prise de décision rapide face à des situations souvent complexes. Les robots que nous concevons n’ont pas vocation à remplacer l’humain mais plutôt à l’aider, à l’assister dans la réalisation de tâches répétitives et difficiles.explique Pascal Suls, l’un des trois fondateurs de Machine Sight, avec Marc Lengelé et Étienne Maréchal.

MachineSight collabore actuellement avec le groupe Safran, l’un des plus grands constructeurs de moteurs d’avion : « Nous fournissons un bras robotique qui manipule les pièces devant des caméras et des lumières spécifiques pour vérifier leur qualité finale. C’est le logiciel Occulus, entièrement développé au sein de nos laboratoires, qui pilote les opérations. De puissants algorithmes, utilisant les techniques les plus avancées en intelligence artificielle, nous permettent de détecter les défauts, bosses et rayures avec un degré de précision pouvant atteindre 1/10 de millimètre.explique Marc Lengelé. Grâce aux technologies d’apprentissage automatique, d’analyse de données et de vision par ordinateur, chaque robot améliore considérablement l’automatisation des tâches des clients.

Mais au-delà des bénéfices économiques, MachineSight met également en avant un enjeu crucial : l’impact environnemental. En effet, nous devons faire plus avec moins de ressources. La PME Marloie réalise 60% de son chiffre d’affaires en Wallonie.

Economie de Godefroid: Misko Ingénieurs Conseil

Misko a connu une croissance considérable dans la conception de bâtiments durables

L'entreprise Misko met l'accent sur l'importance de toute équipe pour mener à bien les projets.L'entreprise Misko met l'accent sur l'importance de toute équipe pour mener à bien les projets.
L’entreprise Misko met l’accent sur l’importance de toute équipe pour mener à bien les projets. ©DR

Le miscanthus est une canne connue pour ses vertus énergétiques. En grec, on l’appelle Misko. Nom également donné à l’entreprise, basée à Bastogne, fondée en 2012 par François Doridant. « Notre nom est un beau symbole », » a déclaré son fondateur.

Cette entreprise est spécialisée dans la conception de bâtiments durables, confortables et respectueux de l’environnement.

Son fondateur s’est progressivement entouré de collaborateurs, qui ont permis à l’entreprise de grandir jusqu’à compter aujourd’hui plus de 20 personnes.

Présent au Grand-Duché

On retrouve la touche de Misko derrière plusieurs projets de crèches et d’écoles en province du Luxembourg, mais aussi pour l’agrandissement de l’hôtel Van der Valk à Arlon ou du Centre Interinstitutionnel de Formation de la Commission Européenne à Luxembourg, en passant par le commissariat de Vielsalm ou le transformation de l’ancien juge de paix d’Houffalize en un espace culturel avec appartements.

L’équipe multidisciplinaire de Misko peut répondre à des demandes allant des études énergétiques à la conception de bâtiments passifs. L’entreprise, tout en restant implantée dans la région de Bastogne, possède également des bureaux au Grand-Duché de Luxembourg et un autre en région liégeoise.

, Astoria-INDA (Jeune), Cheveux au vent (Prix Social et Public) e Selma Van Kerm (Sport).

Découvrez les différentes réactions dans notre journal papier de lundi.

 
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