Les Oilers respirent encore, et s’il y a quelqu’un qui souhaite que cette finale dure un peu plus longtemps, c’est probablement Corey Perry.
Publié à 13h56
Mis à jour à 14h40
L’attaquant de 39 ans n’est pas étranger aux grandes scènes. Il y a remporté une coupe Stanley en 2007 avec les Ducks d’Anaheim, mais depuis, ses apparitions en finale se sont toutes terminées de la même manière : du côté des perdants.
Il a goûté au nectar amer de la défaite avec les Stars de Dallas en 2020, avec le Canadien le printemps suivant, puis enfin avec le Lightning de Tampa en 2022. Avec un déficit de 1-3 des Oilers contre les Panthers de Floride en ce moment, Perry est une fois de plus confronté à une conclusion similaire.
Mais il a souvent dit qu’il préférait voir le verre à moitié plein.
“Je trouve ça très spécial d’avoir pu participer à autant de finales”, expliquait-il en Floride au début de cette finale. Cela montre que j’ai joué avec plusieurs équipes différentes, aussi que j’ai eu la chance de pouvoir participer à plusieurs matchs lors des playoffs. Je ne voudrais changer de place avec personne, c’est ce que nous souhaitons tous : avoir la chance de nous retrouver dans de telles situations.
Tous les joueurs rêvent de ça en fin de saison : jouer jusqu’en juin, et tenter de mettre la main sur la Coupe Stanley. J’ai eu ces opportunités ces dernières saisons, et c’est pour ça qu’on joue des matches, c’est ce dont on rêve quand on est plus jeune. Me voilà désormais en finale.
Corey Perry
Jusqu’à présent, ce printemps n’a pas été aussi facile pour l’attaquant ontarien. Lors de la victoire des Oilers samedi soir, par la marque de 8-1 lors du quatrième match de cette finale, Perry a obtenu une passe, seulement sa deuxième passe et aussi son deuxième point depuis le début de la série en cours.
Cette récolte illustre peut-être une saison 2023-24 qui a été difficile, à commencer par un départ précipité de Chicago (« c’est du passé, on regarde avec impatience et je suis très content d’être là », se plaît-il à dire à ce sujet). sujet en début de finale), puis avec une fin de saison plutôt modeste avec les Oilers, où il a récolté 13 points en 38 matchs.
Ce qui le ramène au présent et à cette coupe qui sans doute lui échappe trop souvent. A ce sujet, il n’a pas oublié le printemps 2021 sous le maillot canadien.
PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Carey Price et Corey Perry en 2021
“C’est ma cinquième finale en ce moment, et je pense que c’est quelque chose qui est quand même assez spécial”, dira-t-il d’ailleurs avant le début des séries en cours. Quand je repense à 2021, je me dis que c’était assez fou, que c’était un peu le chaos ; on a passé la saison à jouer devant personne, et puis, en playoffs, il y avait un peu plus de monde, et contre Vegas, on a dû jouer là-bas dans une arène pleine, aussi contre Tampa en finale.
C’était fou mais je ne changerais rien. Montréal, c’était incroyable pour moi, c’était une super expérience. Le Canadien était mon club préféré quand j’étais jeune, donc c’était spécial de faire partie de cette aventure, de faire partie de cette équipe.
Corey Perry
Le prochain match de la finale, le cinquième, sera présenté mardi soir au Sunrise. Cette fois, Corey Perry aimerait être du bon côté.
“Cette équipe a traversé tellement de défis au cours de la saison”, a-t-il déclaré lors du premier match de la série. Cette équipe a dû apprendre à gagner face à l’adversité, et lors des playoffs, nous avons appris quelque chose de nouveau à la fin de chaque tour… J’espère que cela pourra nous être utile. »
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