Comment s’est passée cette semaine pour le club ?
Dès le 4 novembre, quelques jours après le tirage au sort, le comité s’est réuni pour préparer l’événement sans savoir, à l’époque, si le stade pourrait l’accueillir ou s’il devrait migrer à Molsheim. Les rencontres se sont multipliées, en interne et avec les autorités (Fédération française de Football, services de sécurité, Ville etc.). Les contraintes étant énormes (le cahier des charges fait plus de 80 pages) et le club n’ayant jamais organisé un tel événement, les bénévoles ont réalisé un travail colossal.
Combien de bénévoles seront mobilisés ?
Le jour du match, 200 bénévoles seront présents. Le club, qui compte un peu plus de 300 adhérents, a mobilisé ses joueurs, des jeunes (hors écoles de football) aux seniors, en passant par les parents. Il faudra assurer l’orientation, gérer les entrées, sécuriser les abords du terrain pendant le match, ramasser les ballons, gérer les ravitaillements, etc.
Au préalable, un petit groupe d’une vingtaine de personnes a tout préparé.
Chaque membre du staff a rapidement mis ses compétences particulières au service du groupe. «Nous avons fortement ressenti la complémentarité et la cohésion du groupe», indique Audrey Schimberlé, secrétaire générale bénévole du club, qui œuvre comme directrice de la communauté de communes du Pays de Sainte-Odile.
6 000 €
C’est ce qu’a reçu le club de la Fédération Française de Football pour sa qualification aux 7èmes.e tour de Coupe de France. Il devrait également percevoir entre 20 000 et 25 000 € de la vente des billets, ainsi que les recettes des buvettes et une aide financière de la Ville pour payer les frais de sécurité. La Ville a également mobilisé douze agents du centre logistique et technique, notamment pour la préparation minutieuse du terrain (deux agents ont ramassé des touffes d’herbe coupée mercredi) et pour démonter certains équipements sportifs afin d’assurer la sécurité et la qualité des tirs pour France 3. La police municipale sera également mobilisée.
A quelle ambiance peut-on s’attendre ?
Seuls 15 des 3 000 billets n’ont pas trouvé preneur, ce qui montre bien l’engouement pour ce match. Tous ont été vendus à la billetterie installée au club house, principalement à des personnes des environs. Et finalement il n’y aura pas de supporters messins. Ils ont renoncé mercredi en raison des contraintes qui leur ont été imposées pour éviter les excès.
Du côté d’Obernai, un kop est prévu, positionné dans la zone de l’affichage, face au stand. «Nous avons lancé un message sur Facebook jeudi dernier et j’ai reçu beaucoup de retours de personnes motivées à participer», raconte Lionel Heller, en charge de ce volet. Entraîneur des U14 et ancien joueur, il avait déjà été mobilisé l’année dernière pour animer les tribunes lors du match de Coupe de France face à Colmar.
Cette fois, il avoue s’être lancé dans l’inconnu. Un groupe WhatsApp a été créé avec une vingtaine de personnes, mais il précise que tous les supporters motivés seront les bienvenus.
Deux mégaphones et deux tambours sont annoncés. Certains ont préparé des bâches, des drapeaux et des décorations. Lionel Heller a préparé des chansons, « inspirées de celles du Racing et de Paris, qui rentrent facilement dans la tête, pour que les gens participent. J’ai aussi imprimé 200 à 250 feuilles avec les paroles.
Dans le kop ou pas, le public est appelé à venir habillé en rouge et noir, les couleurs du club. Il sera placé autour de la main courante du stade, sans barrières.
Contraint par des contraintes organisationnelles, Obernai n’a pas prévu d’activités particulières. Les U12 et U13 accompagneront les joueurs au stade avant le match. Un coup d’envoi fictif sera donné par Lucien Kinnbacher, le trésorier, qui a pris sa première licence au club il y a près de 60 ans, et par le maire Bernard Fischer, pour remercier les efforts de la Ville.
Quel système de sécurité est fourni ?
Même si les supporters messins seront absents du stade, une trentaine de policiers ont été annoncés, autour du stade et en centre-ville notamment. La police veut empêcher les supporters de Metz, Nancy ou Strasbourg, dont les groupes ultras sont rivaux, d’entrer dans la bataille. Il s’agit aussi de « rassurer la population », indique le commandant de la compagnie de gendarmerie de Molsheim.
Les stadiers qui assurent habituellement la sécurité des matches au stade de la Meinau seront présents et le club a mis en place un service de sécurité interne.
Deux postes de secours gérés par la Sécurité Civile seront mis en place.
A quelle heure et comment se rendre au stade ?
L’entrée se fera uniquement depuis le parking du stade, avenue des Charmes. Le mieux est de venir à pied, à vélo, en bus (arrêt Gare ou L’O du réseau urbain Pass’O, gratuit. Arrêt Gare routière interurbaine pour les lignes 257 et 262) ou en train.
Pour se garer, les parkings les plus proches sont ceux du groupe scolaire Europe (60 places), Charles-de-Gaulle (128 places), gare (62 places), Remparts (335 places), salle des fêtes (69 places) et aquatique. zone (150 places).
Les portes ouvrent à 11h45, le but est de permettre à tout le monde d’entrer pour le coup d’envoi. Car avec les perquisitions, le club craint de longues files d’attente. Les règles qui seront appliquées sont les mêmes que celles des matches de Racing à la Meinau : sont interdits les sacs trop volumineux, certains drapeaux, fumigènes, chiens, instruments de musique, poussettes, bouteilles et thermos.
Pour faire patienter le public, trois buvettes (avec bretzels, deux sortes de bières, café, mais pas de vin chaud) et un stand de plats chauds (sandwichs chauds, merguez, saucisses blanches et snacks) sont prévus.
Des repas sucrés préparés par les plus jeunes enfants et leurs parents seront également proposés, afin de financer un tournoi de jeunes à Munich.