Trials : Ledecky, Dressel, Smith, Murphy… où sont les stars américaines ?

Trials : Ledecky, Dressel, Smith, Murphy… où sont les stars américaines ?
Trials : Ledecky, Dressel, Smith, Murphy… où sont les stars américaines ?

Il y a tout juste cent ans, Indianapolis avait déjà accueilli les sélections américaines avant les Jeux Olympiques de Paris. Ce samedi, le même scénario se profile et toujours au sein du Lucas Oil Stadium. A l’époque, dans le sillage de Johnny Weissmuller sacré sur 100 m, 400 m et 4×200 m, les Etats-Unis avaient dominé en cumulant 19 médailles, dont neuf d’or sur 11 possibles. Avant d’envisager de conserver la tête du classement mondial dans le bassin de la Paris La Défense Arena à Nanterre, il va falloir accélérer tout au long de la semaine. Car l’année dernière, l’équipe américaine a été en difficulté lors des Mondiaux de Fukuoka (Japon). Notamment chez les hommes où seul le dos Ryan Murphy avait remporté un titre individuel sur une distance olympique (100 m dos).

Ledecky, quatre contre quatre

Même si, à 27 ans, Katie Ledecky a certifié qu’elle prolongerait son bail jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028, l’édition olympique de Paris s’annonce aussi incontournable que périlleuse. Révélation venue de Londres en 2012, où elle s’est imposée sur 800 m, celle qui a battu le record de Michael Phelps de titres mondiaux individuels l’an dernier au Japon (16), aura l’occasion d’égaler le maître, sacré quatre fois aux Jeux sur 200 m. quatre nages, si elle conserve l’or au 800 m.

Un défi à sa démesure, même si elle a été battue pour la première fois depuis 2012 sur la distance en février dernier, par la jeune Canadienne Summer McIntosh. Sur les Essais, la jeune femme qui vient de publier son premier livre Ajoutez simplement de l’eau ne devrait pas trop souffrir dans les quatre épreuves auxquelles elle participera : le 400 m dès aujourd’hui, le 800 m et le 1500 m, mais peut-être davantage sur le 200 m où elle vise un strapontin pour le relais. Ce sera bien différent à Paris, face à McIntosh donc, mais aussi à l’Australienne Ariarne Titmus, qui vient de battre le record du monde du 200 m lors de ses sélections (1’52”23) après s’être rapprochée de celui du 200 m de 6 centièmes. 400m.

Dressel, de retour en force ?

A 27 ans, Caeleb Dressel est la plus grande énigme de ces Trials. Double médaillé d’or aux Jeux de Rio, il a remporté cinq titres à Tokyo, dont trois en individuel (50 m, 100 m, 100 m papillon). Mais il a ensuite déclaré forfait en plein milieu des Mondiaux 2022 pour préserver sa santé mentale, et n’a repris l’entraînement qu’en février 2023. Encore fragile, il ne s’est pas qualifié pour les Mondiaux au Japon, mais semble lentement monter en puissance. ” Je rencontre des défis et des obstacles chaque joura-t-il déclaré dans un podcast pour Olympics.com enregistré mercredi dernier. Je pense que la partie la plus excitante est de découvrir qui je suis vraiment. »

En février, Dressel a accueilli son premier enfant, mais il a également recommencé à raconter des moments intéressants même s’ils ne lui assurent rien. Sur 100 m, ses 48”30 ne reflètent pas son niveau, mais il devra se méfier du vice-champion du monde Jack Alexy (21 ans, 48”20 cette saison avec un record de 47”31) ou de Chris Guiliano (20 ans) qui a nagé en 47”49 cette année ; sur 50m, il avance avec un temps de 21”84 quand Ryan Held (21”50) ou Alexy (21”57) ont nagé trois dixièmes plus vite ; au 100 m papillon, il réalise le 3e temps (50”84) mais reste détenteur du record du monde (49”45). ” Ce qui est excitant c’est que j’ai mon propre chemin, je vais voir jusqu’où ça me pousse “, il a dit.

Des étoiles en question

De toute évidence, Regan Smith n’a plus grand-chose à prouver. Sauf qu’elle peut à nouveau remporter des titres mondiaux individuels. L’an dernier, celui qui s’entraîne avec Léon Marchand sous les ordres de Bob Bowman a dû se contenter de trois médailles d’argent sur les trois distances dos et de bronze sur le 200 m papillon. Les Trials devraient offrir quelques indices sur son état de forme et sa capacité à rivaliser avec l’Australienne Kaylee McKeown, qui a frôlé ses propres records du monde du 200 m dos il y a deux jours lors des sélections de Brisbane (2’3” 30 contre 2′ 3”14) et au 100 m dos mardi (57”41 contre 57”33).

A un autre niveau, on observera la sprinteuse Simone Manuel, championne olympique du 100 m en 2016, mais qui s’est arrêtée pendant dix-neuf mois en raison d’un syndrome de surentraînement, après les Jeux de Tokyo où elle a terminé 9e en demi-finale. -finales. Ou encore Ryan Murphy (28 ans), en action dimanche sur le 100 m dos, dont il a été champion olympique en 2016 et champion du monde en 2023.

 
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