PORTRAIT. Bernard Monforte, ce Bigourdan qui incarne Henri IV et trône sur le char du Béarn dans la caravane du Tour de France

PORTRAIT. Bernard Monforte, ce Bigourdan qui incarne Henri IV et trône sur le char du Béarn dans la caravane du Tour de France
PORTRAIT. Bernard Monforte, ce Bigourdan qui incarne Henri IV et trône sur le char du Béarn dans la caravane du Tour de France

l’essentiel
Pour la neuvième année consécutive, cet acteur et réalisateur d’Aubarède sera la star de la caravane béarnaise. Une présence dans la caravane qui excite Bernard Monforte.

Trois semaines avant le grand départ, le postiche est toujours de rigueur. Pour Bernard Monforte, la coupe estivale n’est pas encore une réalité et la moustache qui l’accompagne sur les milliers de kilomètres du parcours de la Grande Boucle est encore en préparation. Qu’importe, Henri IV a déjà un fanatique triomphant et un sourire chaleureux. Depuis huit ans, cet acteur et metteur en scène, à la tête de la compagnie « Il était une fois », Bigourdan d’adoption depuis un quart de siècle, incarne Henri IV, l’emblème du Béarn au cœur de la caravane. Entretien.

Bernard, comment vous êtes-vous retrouvé trônant sur le char du Béarn, dans Henri IV ?

C’est Jacques Pedehontaà qui est venu me chercher lorsque le Béarn a rejoint la caravane, il y a neuf ans. C’est un vrai plaisir renouvelé chaque année. Être l’ambassadeur d’un si beau territoire dans un tel événement sportif est exceptionnel. Et puis je suis le seul sur le Tour de France, à ne pas vendre quoi que ce soit mais à raconter une histoire, un patrimoine, un pays…

Tout cela, sous le costume du roi Henri IV…

Il n’est pas difficile de l’approuver. Au contraire, Henri IV est sans doute plus facile à incarner qu’un autre roi, même si, comme beaucoup, il fut un roi guerrier. C’est encore lui qui a signé l’Edit de Nantes ce qui reste quelque chose d’important. On le voit encore plus aujourd’hui. C’était aussi un monarque qui n’était pas à la surface. Il donnait de la nourriture à son peuple dont il était très proche.

Pour le Bigourdan d’adoption et de cœur que vous êtes, vantant le Béarn, n’est-ce pas navrant ?

Non, nous sommes voisins et très proches, culturellement, entre Bigourdans et Béarnais. Je défends le Béarn et les Pyrénées.

Nous nous sentons impatients…

Le Tour, c’est une expérience magnifique, des rencontres exceptionnelles avec les officiels dans les espaces VIP mais surtout au bord de la route. Au fil du parcours, la France et le monde s’y retrouvent. J’ai probablement des photos de moi qui ont fait le tour du monde. On ne peut trouver meilleure vitrine que cette aventure au profit du territoire.

Après neuf ans, Henri IV s’installe-t-il plus facilement dans la caravane ?

Je me souviens du premier Tour de France. Personne n’a vraiment crié à notre passage. Puis il en a fallu de plus en plus. Sur les 12 millions de spectateurs, beaucoup reviennent. Ils attendent la caravane du Béarn. Ils savent qu’il y a Henri IV. Ils savent désormais où situer le Béarn sur la carte. Je ne pense pas que l’on puisse trouver un meilleur affichage.

Et le monarque se modernise…

Oui, je vais découvrir TikTok au 470 ! Enfin, Coralie m’apprendra les mystères de ce réseau social. C’est une manière de mettre en valeur ces lieux et ces rencontres extraordinaires qui font le piment de cette aventure qu’est le Tour de France…

 
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