La Ville de Saguenay pensait faire mouche il y a deux ans en évoquant la possibilité de vendre le nom de son nouveau stade de soccer, construit au coût de 29 millions de dollars.
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Il faut admettre aujourd’hui qu’elle a raté le but. Aucun sponsor potentiel ne s’est manifesté à l’issue de l’appel d’offres en avril dernier.
«Zéro… c’est zéro!», déplore le conseiller municipal Jean-Marc Crevier, déçu.
M. Crevier, tout comme ses collègues Michel Tremblay et Carl Dufour, siège sur un comité mis sur pied pour évaluer les candidatures. Le groupe comprenait également des membres de l’appareil municipal.
Au final, il n’y avait rien à évaluer.
«On n’avait inscrit aucun montant, donc ce n’est pas ça qui arrête les gens», observe M. Crevier. « Un accord sur 5 ans était possible, même si l’idéal serait un accord sur 7 à 10 ans. Nous étions ouverts à tout : publicité, horaires disponibles, possibilité de location… »
En secret, M. Crevier et son collègue responsable de la Commission des sports et du plein air, Michel Thiffault, se demandent si le processus n’a tout simplement pas mis trop de temps à se lancer.
« Il y a deux ans, j’ai entendu parler de 4 commanditaires intéressés, dont la radio CKAJ de Jonquière », raconte M. Thiffault, lui-même animateur sur cette chaîne.
«Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais c’est clair que ça va se gâter au conseil», a ajouté M. Crevier. « Il faut se demander ce que nous allons faire… »
Pour l’instant, la ville est prête à prolonger la période de candidature.
Stade fermé pour l’été ?
La Ville de Saguenay a également envisagé de fermer le stade pour l’été, afin d’économiser sur les coûts d’entretien et de surveillance. Elle a cependant changé d’avis et seule la piste de course, empruntée par les marcheurs et les coureurs, restera fermée jusqu’au 2 septembre.
«La surface synthétique de soccer de l’UQAC n’est pas prête», explique le conseiller Thiffault. « Mais l’année prochaine, on peut s’attendre à ce que le stade soit fermé l’été prochain. Le football est un sport de plein air, comme la marche et la course en été.
Le directeur administratif du club de football Venturi. Charles-Olivier Hébert, est moins catégorique. Le nombre élevé d’inscriptions et le mauvais temps rendent le stade couvert très pratique lorsque la température n’est pas douce.
« L’année dernière, nous avons dû jouer une semaine à l’intérieur car la qualité de l’air était trop mauvaise à cause des incendies de forêt », se souvient-il.
