Buteur contre le Losc dimanche dernier et détonateur de la renaissance niçoise, Sofiane Diop revient de loin après sa grave et longue blessure au pied. Le numéro 10 de la Palestre semble retrouver ses sensations et son football. De là à (re)devenir incontournable ?
Voir sa tête dans le onze type de nos confrères de l’Equipe le week-end dernier après avoir disputé seulement la seconde période face au Losc semble être une rédemption, une renaissance, pour le numéro 10 de la Palestre. Dix, comme les mois passés loin des stades et des statistiques. Arrêter de soigner ce pied douloureux, malgré deux opérations et des nuits blanches à se demander s’il pourra redevenir footballeur professionnel.
La faute à une fissure sous le gros orteil très difficile à repérer, qui aura bien agacé celui qui a porté les espoirs du Gym à l’été 2022 et l’étiquette du plus gros transfert de l’histoire du club à son arrivée de Monaco. . Un fardeau pour quelqu’un qui travaille beaucoup sur la confiance et l’affection et on ne peut pas dire que l’environnement niçois lui permette de s’épanouir pleinement pour le moment. Projet sportif discutable, positionnement aléatoire sur le terrain et rééducation sans fin, comme nous le disions.
Mais voilà Sofiane de retour dans la scène Rossoneri, avec la tête et les pieds de quelqu’un de mieux qu’un plan B ! Si Boga reste endormi, Diop le réveille et peut pleinement s’intégrer dans ce trio offensif par sa technique et sa vision. Même si pour l’instant il incarne surtout ce Gym à deux visages en France et en Europe. Avec deux débuts douloureux en Ligue Europa : une arche ouverte et une blessure de cinq centimètres recousue à Budapest après le choc avec Rosario, avant l’expulsion sévère contre Twente. Entre temps il était très bien revenu à Brest et a donc remis la Palestre sur les rails face aux Dogues avec ce but du renard. Le deuxième de sa saison après celui contre « Sainté » qui marquait son retour à la surface. “Sofiane atteint des objectifs importants chaque semaine» nous expliquait Franck Haise dimanche. Alors donnons-lui les clés maintenant ?
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