“J’ai mon téléphone allumé 24h/24 et 7j/7”

“J’ai mon téléphone allumé 24h/24 et 7j/7”
“J’ai mon téléphone allumé 24h/24 et 7j/7”

Tout au long de la semaine, Esprit sport s’intéresse au Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale, qui a débuté ce dimanche 10 novembre aux Sables d’Olonne. 40 marins, seuls sur leur bateau mais avec toute une équipe derrière eux. On en découvrira quelques-uns, comme c’est le cas dans ce troisième épisode, avec Marie Lattanzio. Elle est l’épouse du skipper Eric Bellion et la directrice de son projet Vendée Globe (NDLR : Eric Bellion a démarré avec son stand Imoca comme un seul : Altavia)

Depuis quatre ans ensemble, avec une équipe modeste par rapport aux skippers plus réputés, ils recherchent sponsors, techniciens et collaborateurs. Et Marie Lattanzio, jeune maman également, y consacrait tout son temps. « Démarrer un projet Vendée Globe n’est pas anodin quand aucun partenaire ne frappe à la porte. Dans un certain sens, c’est une start-up, c’est tout le parcours que font les entrepreneurs pour atteindre leur objectif”

“On a une page blanche et nous sommes deux”

« Nous avons une page blanche et nous sommes deux. Et c’est un voyage où l’on est avec notre mallette et où l’on va chercher de l’argent et dire : “Bonjour, tu veux croire en notre projet ? », et puis, nous nous entourons du plus grand nombre qui croient en nous, qui incarnent véritablement nos valeurs. A partir du moment où on reçoit le premier « oui », tout va très vite. Nous en avons deux, puis trois, puis quinze aujourd’hui”

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Eric Bellion, lors d’un entraînement à Port-la-Forêt
©AFP – Loïc Venance

« Un bateau neuf comme le nôtre coûte cinq millions d’euros »

“Un bateau neuf comme le nôtre coûte cinq millions d’euros, puis il y a un budget de fonctionnement d’environ deux millions d’euros par an, parce que nous employons beaucoup de personnes, parce qu’il y a beaucoup de secteurs proches qui sont intéressés”.

“Jusqu’à l’arrivée d’Eric (à la fin du Vendée Globe), il faut continuer à récolter des fonds car les projets continuent pour l’avenir, pour la gestion de la crise qui est un gros problème pour nous, cela concerne à la fois la presse et la communication, donc en tant qu’équipe technique de sécurité, j’ai mon téléphone allumé 24h/24 et 7j/7, ça me va, c’est une sorte de liberté et c’est comme ça que ça marche.

Ce qu’il faut savoir sur le Vendée Globe

23 ans : L’âge de Violette Dorange, la plus jeune participante de l’édition 2024. Elle a le même âge qu’Alan Roura, lorsqu’il a pris le départ de son premier Vendée Globe en 2016-2017.

 
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