Après l’annonce de la plainte de la Section Paloise, l’USAP, par la voix de son président François Rivière et de son directeur général Bruno Rolland, a voulu clarifier la situation.
Depuis samedi soir et la rencontre entre Pau et USAP, le club catalan est sous le feu des critiques suite au comportement de certains de ses « supporters ».
Ce lundi midi, la Section Paloise a annoncé, via son directeur général dans les colonnes du République des Pyrénées, qu’elle allait porter plainte contre X, sous-entendu par certains supporters catalans. Pierre Lahore a pointé les dégâts matériels : « Ils ont arraché des câbles qui devaient servir à la scénographie et aux animations lumineuses de la cérémonie des starters (en fin de match, NDLR). Nous n’avons pas pu faire ce qui était prévu.
“Nous condamnons toute violence”
De son côté, l’USAP se défend et annonce qu’elle va prendre des mesures contre ces supporters en question. “Nous attendons d’avoir tous les rapports et nous n’hésiterons pas à prendre des mesures fermes, comme des exclusionsannonce Bruno Rolland, le directeur général du club. Nous condamnons toute violence. Et nous nous joindrons à la plainte de la Section, en fonction des éléments dont nous disposons, afin que justice soit rendue dans cette situation. Ensuite, nous réunirons tous les clubs de supporters pour élaborer une charte de bonne conduite à laquelle ils s’engageront avec nous.»
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Le président François Rivière, interrogé par Actualités Rugby à ce sujet, est tout aussi ferme : «S’il apparaît, ce que je crains, que ce sont toujours les mêmes personnes à l’origine des débordements, alors ces personnes seront tout simplement bannies des représentations de l’USAP. Ces gens n’ont pas leur place dans notre pays. les fans, j’en ai marre, je vais sévir !
Pour l’heure, les dirigeants catalans attendent toujours les derniers éléments pour prendre des décisions. Car selon certaines sources, un supporter palois s’est comporté de manière déplorable envers le parc sang et or. Ce qui n’a fait qu’empirer les choses et, sous l’emprise de l’alcool, tout a dégénéré. Les prochaines heures permettront sans doute de faire la lumière sur la situation. En tout cas, une chose est sûre : pour combattre, il faut être deux. Et les torts devront être partagés.
Les partisans de l’USAP ont été rapidement pointés du doigt, parfois de manière incriminante. Mais il se trouve que du côté palois, certains supporters ne sont pas exemptés de tous les reproches. Si la saison sportive est terminée, ce Pau-Perpignan est loin d’être terminé.
