Le Paris FC, actuellement leader de Ligue 2, espère remonter en Ligue 1 et rivaliser avec le Paris Saint-Germain. Des ambitions attisées par l’arrivée de la famille Arnault dans l’actionnariat du club.
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« Nous voulons mettre ce club dans la première partie de tableau de Ligue 1 »indique Pierre Ferracci, le président du Paris FC.
Le Paris FC va être racheté par l’une des familles les plus riches du monde. Dans quelques jours, la famille Arnault détiendra près de 55% du PFC avec Red Bull et Pierre Ferracci.
Puis en 2027, l’actuel président laissera la totalité de ses actions : 15 % pour Red Bull et 85 pour Antoine Arnault.
Futurs actionnaires du Paris FC.
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© France 3 Paris Ile-de-France
« Il est venu nous rencontrer pour en parler. Il a dit que dans l’immédiat, rien n’allait changer et que les gens qui étaient là, il leur fait confiance, que les joueurs qui sont là doivent chercher à monter (en Ligue 1, ndlr)”indique Jean-Philippe Krasso, attaquant du Paris FC.
Pour Maxime Lopez, milieu de terrain, « Au début, chez certains joueurs, il y avait un peu de peur. On a entendu des grands noms, on s’est dit qu’il y aurait des tonnes de changements”.
Avec un budget plus conséquent, le club souhaite recruter. Agrandissez votre camp d’entraînement, votre stade. En bref : changer de dimension.
« Cela demande beaucoup de ressources, qui dépassent les miennes et celles de ma famille pour être clair »poursuit Pierre Ferracci, le président du Paris FC.
L’été dernier, le club a recruté l’ancien Marseillais Maxime Lopez et l’ex Stéphanois, Jean-Philippe Krasso. Deux joueurs inattendus en deuxième division. Cela aide, mais ce n’est pas tout.
Ce samedi par exemple, le Paris FC a fait match nul face à Pau. Son troisième match nul en championnat.
“Nous sommes premiers, nous allons essayer de garder cette place”hopes Jean-Philippe Krasso.
Sur les quatre dernières saisons, à trois reprises, le PFC a raté de peu la montée. Alors certains attendent et d’autres s’emballent avec l’arrivée du milliardaire et voient déjà un deuxième club important dans la capitale.
Un reportage de Joe Saccal.
